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Diaspora: The dark, post-apocalyptic thriller perfect for fans of BLACK MIRROR and Philip K. Dick ペーパーバック – 2008/2/7
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After the extinction of humans, how do you define humanity?
Since the Introdus in the twenty-first century, humanity has reconfigured itself drastically. Most chose immortality, joining the polises to become conscious software. Others opted for gleisners: disposable, renewable robotic bodies that remain in contact with the physical world of force and friction. Many of these have left the solar system forever in fusion-drive starships.
And there are the holdouts: the fleshers left behind in the muck and jungle of Earth-some devolved into dream apes, others cavorting in the seas or the air-while the statics and bridgers try to shape out a roughly human destiny.
But the complacency of the citizens is shattered when an unforeseen disaster ravages the fleshers and reveals the possibility that the polises themselves might be at risk from bizarre astrophysical processes that seem to violate fundamental laws of nature. The orphan Yatima, a digital being grown from a mind seed, joins a group of citizens and flesher refugees in a search for the knowledge that will guarantee their safety-a search that puts them on the trail of the ancient and elusive Transmuters, who have the power to reshape subatomic particles, and to cross into the macrocosmos, where the universe we know is nothing but a speck in the higher-dimensional vacuum.
Readers are having their minds blown by DIASPORA:
'Diaspora is a work of staggering imagination' - Goodreads reviewer, ⭐ ⭐ ⭐ ⭐ ⭐
'Diaspora is one of the greatest science fiction books I have ever read. Reading it brought into my mind a sense of wonder and of sheer visceral infinity that I hadn't felt for years' - Goodreads reviewer, ⭐ ⭐ ⭐ ⭐ ⭐
'Absolutely stunning concepts are fired at you every couple of pages . . . Spectacular' - Goodreads reviewer, ⭐ ⭐ ⭐ ⭐ ⭐
'Egan takes us into areas of multi-dimensional maths and wormhole physics that stretch the readers' minds . . . all told with a clarity and skill that makes Egan one of the finest and most important writers working in SF today' - Goodreads reviewer, ⭐ ⭐ ⭐ ⭐ ⭐
'Totally mind-blowing sci-fi. It manages to be plausible but audaciously imaginative' - Goodreads reviewer, ⭐ ⭐ ⭐ ⭐ ⭐
- 本の長さ352ページ
- 言語英語
- 出版社Gollancz
- 発売日2008/2/7
- 寸法18.9 x 2.4 x 20.3 cm
- ISBN-100575082097
- ISBN-13978-0575082090
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商品の説明
著者について
Greg Egan (1961-)
Greg Egan lives in Perth, Western Australia. He is a mathematician and has produced record-breaking research on supermutations. He has won the John W. Campbell award for Best Novel for Permutation City, and Oceanic was awarded a Hugo, a Locus and an Asimov's Readers' award. His work has also won the Japanese Seiun Award for best translated fiction seven times.
登録情報
- 出版社 : Gollancz (2008/2/7)
- 発売日 : 2008/2/7
- 言語 : 英語
- ペーパーバック : 352ページ
- ISBN-10 : 0575082097
- ISBN-13 : 978-0575082090
- 寸法 : 18.9 x 2.4 x 20.3 cm
- Amazon 売れ筋ランキング: - 143,835位洋書 (洋書の売れ筋ランキングを見る)
- - 2,608位Science Fiction (洋書)
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This book touches on major ideas about the nature of math, consciousness, the future of mankind and the questions of fundamental physics. It also touches on the question on the longevity. What does it mean if an individual can live forever, what kind of life would and could it be? And to defy the apologetics of death it shows that people with enough interest in nature, art and other people could live meaningful and almost infinite lives.
I really enjoyed this book, however, I am not quite sure whether people with less serious background in science are enjoying it as much. But maybe they are able to discover different aspects of it. One of the books which keeps me thinking long after I have read them through. It is a true gem.
Le groupe le plus vaste, celui dont le roman suit le développement, est constitué des citoyens (Citizens). Ceux-ci ont opté pour la dématérialisation complète et existent sous forme de programmes informatiques. Ils vivent dans des polis, sorte de métropoles dont les supports physiques sont des centres de stockage de données enfouis profondément sous terre. Les citoyens de première génération viennent de la digitalisation d’humains biologiques. De nouveaux citoyens sont créés par clonage d’un individu, par mélange des ADN synthétiques de deux parents, ou par génération d’orphelins. Le premier chapitre du livre est un moment de hard-SF à lui tout seul et décrit la création d’un orphelin et son éveil à la conscience. Véritable tour de force science-fictif, ce chapitre justifie entièrement l’achat du roman. Ou aurait pu constituer une nouvelle. (L’un des chapitres a d’ailleurs été publié presque à l’identique, deux ans avant le roman, dans la nouvelle Wang’s Carpets, que l’on retrouve sous le titre Les Tapis de Wang en français dans le recueil Océanique.) Et ce n’est que le début !
Un roman ne pouvant faire abstraction complète d’une nécessaire empathie entre ses lecteurs et ses personnages, Greg Egan n’écrit pas des pages et des pages de code informatique et ne fait pas le récit d’influx électriques sur des substrats de semi-conducteurs, alors que c’est réellement cela qui se passe. Pour préserver la santé mentale de ses lecteurs, et aussi garder un lectorat, il choisit de faire interagir les citoyens dans des simulations d’environnements sous la forme d’avatars. On respire ! Le roman suit ainsi les aventures de quelques citoyens dématérialisés aux personnalités bien établies et identifiables.
Le second groupe, en terme de population, est constitué des gleisners. Eux aussi ont choisi une vie sous la forme de programmes informatiques, mais sont restés attachés à une certaine matérialité et ont adopté des corps de robots synthétiques. Contrairement aux Citizens, qui vivent 800 fois plus vite que les humains biologiques, les gleisners vivent en temps « normal ». Ils ont accepté de quitter la Terre pour éviter les conflits et vivent essentiellement dans l’espace, ayant colonisé le système solaire. Alors que les citoyens des polis développent une science théorique, les gleisners ont une science appliquée et construisent des observatoires, des vaisseaux spatiaux…
Le troisième groupe, composé de quelques dizaines de milliers d’individus, est constitué des fleshers. Eux ont choisi de s’accrocher à la biologie, à la surface de la Terre, soit sous la forme conservatrice d’Homo sapiens, soit sous une forme transhumaniste en modifiant, parfois radicalement, leur génome.
Le drame et la diaspora
Un incident cosmique, l’écroulement d’une double étoile à neutrons, va déclencher un cataclysme sur la Terre et mettre un terme à cette organisation humaine. La survie de l’humanité va passer par la nécessaire évasion vers d’autres horizons. C’est ainsi que va se constituer une diaspora humaine et interstellaire. Les gleisners s’envolent à bord de leurs 23 vaisseaux spatiaux vers différentes destinations dans la galaxie. Les citoyens vont mille fois se cloner et se répandre dans l’univers. Sans pour autant quitter totalement la Terre pour une partie d’entre eux. Dans un premier temps, leur but sera de tenter de comprendre comment cet incident cosmique a pu se produire. Cela va les emmener dans une exploration de la galaxie et au-delà, à la rencontre d’autres formes de vie, et à remettre en question leur vision de l’univers, de sa physique et de son histoire.
De nouveaux paradigmes
Je serais tenté, pour simplifier, de diviser les écrits de Greg Egan en deux grandes catégories. Ceux qui relèvent de la fiction spéculative à court terme, dans laquelle il explore les conséquences d’une nouvelle technologie. C’est la forme que l’on retrouve dans beaucoup de ses nouvelles ou dans les romans L’énigme de l’univers, Téranésie, Isolation, ou La cité des permutants. Et ceux qui relèvent des mondes imaginaires, à l’image de la trilogie Orthogonal ou des romans Dichronauts et Phoresis. Entre les deux, il arrive à Egan de partir de notre monde, de se projeter dans l’espace et d’y explorer la physique. C’est le cas des romans Schild’s Ladder et Diaspora. Schild’s Ladder est difficile d’accès. Diaspora ne l’est pas. Il faut bien sûr supporter la lecture d’explications scientifiques, mais dans ce roman Greg Egan fait l’effort d’expliquer clairement, d’illustrer avec des images simples, pour parler d’une physique hypothétique, inspirée des travaux réels de John Wheeler. Greg Egan imagine un univers en plus de dimensions qu’il n’en faut pour avoir le vertige. Il échafaude des modèles, les démonte et les remplace par d’autres. Le tout n’est jamais indigeste (en fonction de votre degré de tolérance), et surtout cela sert le propos. Contrairement à Schild’s Ladder, où la physique est le personnage principal et quasi-exclusif du roman, la thématique de Diaspora est l’humain. Greg Egan lance une diaspora humaine pour penser la vie, l’existence, pour mieux en éprouver les contours. Il centre son questionnement sur ce qui fait l’humain au-delà du corps biologique, au-delà de la physique de l’univers tel qu’on le connait. Plus on avance dans le roman, et plus les choses accélèrent et prennent de l’ampleur. La partie finale s’inscrit dans la démesure de ce qui se fait de mieux au niveau sense of wonder en SF. Préparez-vous à voir grand.