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The Incoherence of the Philosophers (Brigham Young University - Islamic Translation Series) ハードカバー – 2000/6/1
英語版
Michael E. Marmura
(著),
Al-Ghazali
(著)
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Although Abu Hamid Muhammad al-Ghazali lived a relatively short life (1058-1111), he established himself as one of the most important thinkers in the history of Islam. The Incoherence of the Philosophers, written after more than a decade of travel and ascetic contemplation, contends that while such Muslim philosophers as Avicenna boasted of unassailable arguments on matters of theology and metaphysics, they could not deliver on their claims; moreover, many of their assertions represented disguised heresy and unbelief. Despite its attempted refutation by the twelfth-century philosopher Ibn Rushd, al-Ghazali's work remains widely read and influential.
- 本の長さ301ページ
- 言語英語
- 出版社Brigham Young Univ Pr
- 発売日2000/6/1
- 寸法15.24 x 3.81 x 22.86 cm
- ISBN-100842524665
- ISBN-13978-0842524667
登録情報
- 出版社 : Brigham Young Univ Pr; Revised版 (2000/6/1)
- 発売日 : 2000/6/1
- 言語 : 英語
- ハードカバー : 301ページ
- ISBN-10 : 0842524665
- ISBN-13 : 978-0842524667
- 寸法 : 15.24 x 3.81 x 22.86 cm
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Ali Shah
5つ星のうち5.0
Great product
2024年3月13日にカナダでレビュー済みAmazonで購入
Exceptionally good paper quality, printing and binding.
Faiq Shahrom
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2020年2月10日にインドでレビュー済みAmazonで購入
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Miero
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Great Service.
2018年4月28日に英国でレビュー済みAmazonで購入
No issues. Great Service.
HOANG THUY DUNG
5つ星のうち5.0
La physique quantique lui donne raison
2015年10月16日にフランスでレビュー済みAmazonで購入
On connait bien Tahafut al-falasifa, l'une des œuvres les plus importantes de la philosophie Ashari dans laquelle Al-Ghazali reproche aux philosophes d'avoir abordé la métaphysique par la logique, ces deux domaines ayant des fondements épistémologiques différents. Il dénonce les opinions de certains philosophes musulmans, en particulier celles d'Ibn Sina (Avicenne) et d'Al-Farabi en affirmant l'incompatibilité de leur falsafa, selon laquelle l'être humain peut comprendre le monde sans l'aide de la religion, avec la Kal'm, selon laquelle il ne peut le saisir que par une dialectique combinant dogme théologique et argumentation rationnelle. Al-Ghazali réfute dans chacun des 20 chapitres de son livre une thèse d'Ibn Sina. Parmi les thèses mises en cause, il en qualifie trois d' 'hérétiques': l'éternité du monde, la non-connaissance par Dieu des particuliers et la non-corporéité de la vie future.Pour Ghazâlî, le monde a été créé à un moment précis, et la matière n'est pas éternelle, Dieu connaît les particuliers et les corps ressusciteront.
Ce que l'on connait moins, c'est que son livre se prête à une double lecture. Ce n'est pas seulement un traité de philosophie, mais aussi de physique théorique si on le lit entre les lignes, et c'est ce que montre la thèse de Karen Harding publiée dans The American Journal of Islamic Social Sciences. Cette scientifique montre qu'il y a de troublantes similitudes entre les thèses de Ghazâlî et celles de la physique quantique.
Les questions qui préoccupent Ghazâlî et ses contemporains, c'est de savoir quel est le rôle de Dieu dans les faits quotidiens et comment se produisent les miracles. La physique quantique, de son côté, se demande dans quelle mesure le comportement des objets peut-il être prévisible. L'énonciation de ces deux problématiques dans des contextes très différents ne masque pas cependant le fait que les questions sous-jacentes sont similaires.
Ghazâlî écrivit son livre pour réfuter la thèse d'Ibn Sina selon laquelle les objets du monde physique sont indépendants et leur comportement déterminé par leur nature même, chaque évènement étant la cause d'un autre. Pour Ghazâlî, c'est au contraire Dieu qui, par son action continuelle, les créé et les maintient dans leur existence en les récréant à chaque instant, car c'est dans son « habitude » de le faire. Cette conception, qualifiée d'«occasionalisme » est primordiale pour expliquer ce qui apparait être une causalité apparente mais qui n'est en fait qu'une corrélation, un enchainement des faits. Il l'illustre en citant un exemple : si le coton s'enflamme au contact d'une flamme, ce n'est pas la flamme qui en est la cause, mais c'est Dieu qui en est la cause, parce que c'est « dans ses habitudes » de faire enchainer les deux évènements de cette façon. A contrario, Dieu pourrait aussi faire en sorte que le coton ne s'enflamme pas au contact du feu, mais ce n'est pas dans ses habitudes de le faire. Toute régularité et toute uniformité dans le comportement des objets n'induit pas une quelconque causalité, mais n'est due qu'à la volonté de Dieu de recréer les choses toujours de la même façon. Des objets qui semblent avoir une existence permanente mais ne l'ont pas en réalité, des relations qui semblent causales mais qui ne sont que des enchainements acausales, qui ne dépendent que de « l'habitude » de Dieu de créer continuellement tout ce qui existe dans l'univers dans cet ordre-là, et que s'il s'arrête, plus rien n'existe, tout cela pourrait paraître fort nébuleux pour un esprit rationnel. Pourtant c'est ce qu'affirme en d'autres termes l'école de Copenhague et son chef de file Niels Borg.
Pour la physique traditionnelle de Newton, le monde était un mécanisme composé d'objets indépendants, dotés d'une existence permanente jusqu'à ce qu'ils soient modifiés en réaction à une action extérieure. Une boule de plomb demeurera dans cet état de façon permanente jusqu'à ce qu'elle soit détruite par une force extérieure. Elle tombera selon les lois de la gravité si on la lâche , et on peut prévoir exactement à quelle vitesse et quand elle touchera le sol. Dans un tel monde, il n'y a pas de place pour les miracles.
Dans l'univers quantique, rien n'est certain et rien n'est prévisible. Un électron se comporte à la fois comme une onde et comme une particule. Les ondes n'ont pas de dimension ni de position, mais quand l'électron se comporte comme une particule, il peut avoir la potentialité d'avoir diverses positions, et si on l'observe, on peut déterminer sa position. Autrement il n'existe dans aucune position potentielle jusqu'à ce qu'une interaction de l'observateur le fasse apparaître.
Pour en revenir à la boule posée sur la table, elle a la potentialité d'y exister aussi bien que dans d'autres endroits, et elle n'est sur la table que parce qu'un observateur l'y a vue, et elle peut fort bien ne plus y être une fois que l'on a le dos tourné.
Il en va de même de la structure de l'atome. Les protons et les neutrons résident au centre du noyau de l'atome, tandis que les électrons gravitent à l'extérieur de ce noyau. Bien qu'il soit impossible de prévoir où exactement, il y a de grandes probabilités qu'ils soient à proximité du noyau, et de très très faibles probabilités qu'ils en soient éloignés. En extrapolant, on aboutirait à des situations qui relèveraient du miracle. Si l'on considère, par exemple, un mur de briques, un objet solide fait d'atomes maintenus ensembles par l'interaction de leurs électrons. Si l'on veut le traverser, on se casse la gueule à coup sûr. Maintenant, supposons qu'à un moment donné, tous les électrons ont le comportement très peu probable, mais néanmoins démontré comme possible selon la théorie des quanta, de se trouver éloignés de leur noyau. N'est 'il pas possible alors de le traverser sans se casser la gueule ?
Bien que séparés dans l'espace par leur culture, et dans le temps par 10 siècles, les thèses d'Al-Ghazali et de l'école de Copenhague sont finalement très proches. Dans les deux cas, et contrairement au sens commun, les objets sont considérés comme ne possédant pas de propriétés inhérentes, n'ont pas d'existence propre. Pour qu'un objet existe, il faut qu'il soit rendu à l'existence par Dieu (pour Al-Ghazali), ou par un observateur (pour l'école de Copenhague). De la même façon, le monde n'est pas entièrement prévisible. Pour Al-Ghazali, Dieu a le pouvoir de faire apparaître ce qu'il veut quand il veut, et en général, cela se passe de façon prévisible, mais un miracle peut très bien survenir à tout moment, et pour cela il suffit que Dieu ne fasse plus selon son « habitude ».
Sur le plan strictement philosophique, il est difficile de départager Al-Ghazali et ses adversaires, d'autant plus que par la suite, Averroès, sans contester les erreurs relevées par Ghazali chez ses prédécesseurs, aura réhabilité la falsafa comme démarche d'interprétation du monde non seulement possible, mais aussi nécessaire, étant donné l'insuffisance de la raison humaine qui ne peut accéder qu'à une connaissance limitée du divin. Mais si on se place sur le plan de la physique quantique, force est de reconnaitre qu'elle donne raison à Al-Ghazali.
Ce que l'on connait moins, c'est que son livre se prête à une double lecture. Ce n'est pas seulement un traité de philosophie, mais aussi de physique théorique si on le lit entre les lignes, et c'est ce que montre la thèse de Karen Harding publiée dans The American Journal of Islamic Social Sciences. Cette scientifique montre qu'il y a de troublantes similitudes entre les thèses de Ghazâlî et celles de la physique quantique.
Les questions qui préoccupent Ghazâlî et ses contemporains, c'est de savoir quel est le rôle de Dieu dans les faits quotidiens et comment se produisent les miracles. La physique quantique, de son côté, se demande dans quelle mesure le comportement des objets peut-il être prévisible. L'énonciation de ces deux problématiques dans des contextes très différents ne masque pas cependant le fait que les questions sous-jacentes sont similaires.
Ghazâlî écrivit son livre pour réfuter la thèse d'Ibn Sina selon laquelle les objets du monde physique sont indépendants et leur comportement déterminé par leur nature même, chaque évènement étant la cause d'un autre. Pour Ghazâlî, c'est au contraire Dieu qui, par son action continuelle, les créé et les maintient dans leur existence en les récréant à chaque instant, car c'est dans son « habitude » de le faire. Cette conception, qualifiée d'«occasionalisme » est primordiale pour expliquer ce qui apparait être une causalité apparente mais qui n'est en fait qu'une corrélation, un enchainement des faits. Il l'illustre en citant un exemple : si le coton s'enflamme au contact d'une flamme, ce n'est pas la flamme qui en est la cause, mais c'est Dieu qui en est la cause, parce que c'est « dans ses habitudes » de faire enchainer les deux évènements de cette façon. A contrario, Dieu pourrait aussi faire en sorte que le coton ne s'enflamme pas au contact du feu, mais ce n'est pas dans ses habitudes de le faire. Toute régularité et toute uniformité dans le comportement des objets n'induit pas une quelconque causalité, mais n'est due qu'à la volonté de Dieu de recréer les choses toujours de la même façon. Des objets qui semblent avoir une existence permanente mais ne l'ont pas en réalité, des relations qui semblent causales mais qui ne sont que des enchainements acausales, qui ne dépendent que de « l'habitude » de Dieu de créer continuellement tout ce qui existe dans l'univers dans cet ordre-là, et que s'il s'arrête, plus rien n'existe, tout cela pourrait paraître fort nébuleux pour un esprit rationnel. Pourtant c'est ce qu'affirme en d'autres termes l'école de Copenhague et son chef de file Niels Borg.
Pour la physique traditionnelle de Newton, le monde était un mécanisme composé d'objets indépendants, dotés d'une existence permanente jusqu'à ce qu'ils soient modifiés en réaction à une action extérieure. Une boule de plomb demeurera dans cet état de façon permanente jusqu'à ce qu'elle soit détruite par une force extérieure. Elle tombera selon les lois de la gravité si on la lâche , et on peut prévoir exactement à quelle vitesse et quand elle touchera le sol. Dans un tel monde, il n'y a pas de place pour les miracles.
Dans l'univers quantique, rien n'est certain et rien n'est prévisible. Un électron se comporte à la fois comme une onde et comme une particule. Les ondes n'ont pas de dimension ni de position, mais quand l'électron se comporte comme une particule, il peut avoir la potentialité d'avoir diverses positions, et si on l'observe, on peut déterminer sa position. Autrement il n'existe dans aucune position potentielle jusqu'à ce qu'une interaction de l'observateur le fasse apparaître.
Pour en revenir à la boule posée sur la table, elle a la potentialité d'y exister aussi bien que dans d'autres endroits, et elle n'est sur la table que parce qu'un observateur l'y a vue, et elle peut fort bien ne plus y être une fois que l'on a le dos tourné.
Il en va de même de la structure de l'atome. Les protons et les neutrons résident au centre du noyau de l'atome, tandis que les électrons gravitent à l'extérieur de ce noyau. Bien qu'il soit impossible de prévoir où exactement, il y a de grandes probabilités qu'ils soient à proximité du noyau, et de très très faibles probabilités qu'ils en soient éloignés. En extrapolant, on aboutirait à des situations qui relèveraient du miracle. Si l'on considère, par exemple, un mur de briques, un objet solide fait d'atomes maintenus ensembles par l'interaction de leurs électrons. Si l'on veut le traverser, on se casse la gueule à coup sûr. Maintenant, supposons qu'à un moment donné, tous les électrons ont le comportement très peu probable, mais néanmoins démontré comme possible selon la théorie des quanta, de se trouver éloignés de leur noyau. N'est 'il pas possible alors de le traverser sans se casser la gueule ?
Bien que séparés dans l'espace par leur culture, et dans le temps par 10 siècles, les thèses d'Al-Ghazali et de l'école de Copenhague sont finalement très proches. Dans les deux cas, et contrairement au sens commun, les objets sont considérés comme ne possédant pas de propriétés inhérentes, n'ont pas d'existence propre. Pour qu'un objet existe, il faut qu'il soit rendu à l'existence par Dieu (pour Al-Ghazali), ou par un observateur (pour l'école de Copenhague). De la même façon, le monde n'est pas entièrement prévisible. Pour Al-Ghazali, Dieu a le pouvoir de faire apparaître ce qu'il veut quand il veut, et en général, cela se passe de façon prévisible, mais un miracle peut très bien survenir à tout moment, et pour cela il suffit que Dieu ne fasse plus selon son « habitude ».
Sur le plan strictement philosophique, il est difficile de départager Al-Ghazali et ses adversaires, d'autant plus que par la suite, Averroès, sans contester les erreurs relevées par Ghazali chez ses prédécesseurs, aura réhabilité la falsafa comme démarche d'interprétation du monde non seulement possible, mais aussi nécessaire, étant donné l'insuffisance de la raison humaine qui ne peut accéder qu'à une connaissance limitée du divin. Mais si on se place sur le plan de la physique quantique, force est de reconnaitre qu'elle donne raison à Al-Ghazali.
D. J. Spaulding
5つ星のうち5.0
Islamic Scholastic Masterpiece in English
2008年5月15日にアメリカ合衆国でレビュー済みAmazonで購入
This is an excellent volume for those interested in classical Islamic scholastic thought. Imam Abu Hamid al-Ghazali is in many ways to orthodox Sunni Islamic thought what St. Thomas Aquinas was to Roman Catholic theological and philosophical thought. The translation is good, however I would not suggest this book to someone not already familiar with classical philosophical (both Greek and Islamic) arguments. For one already familiar with the writings and arguments of Plato, Aristotle, al-Farabi, and ibn Sina (Avicenna), will find this book as an invaluable intellectual and philosophical source.