Kenny Drew Trio
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曲目リスト
1 | Caravan |
2 | Come Rain or Come Shine |
3 | Ruby, My Dear |
4 | Weird-O |
5 | Taking a Chance on Love |
6 | When You Wish Upon a Star |
7 | Blues for Nica |
8 | It's Only a Paper Moon |
商品の説明
Amazonレビュー
Kenny Drew brings a pure bop angularity to this 1956 session, with driving single-note lines that clamber over one another to get at a new rhythmic detail, along with splashing chords that find the joy in the blues. He's joined by a rhythm section that virtually defined the mid-1950s ethos: bassist Paul Chambers and drummer Philly Joe Jones, Miles Davis regulars and a frequent tandem on sessions of the day. Chambers provides his own significant solo input as well as superb bass lines, while Jones adds untold vitality here, furiously knitting a polyrhythmic backdrop that seems to collide and expand on Drew's lines at every point of contact. No pianist could ask for more (though some might ask for less), and it's apparent why Jones was a favorite of pianists from Bill Evans to Elmo Hope. Drew's boppish, Powell-inspired playing shines on Ellington's "Caravan," while he's close to the essence of Monk on "Ruby, My Dear." It's a classic session by a pianist whose long European residence meant that he was unjustly neglected at home. --Stuart Broomer
登録情報
- メーカーにより製造中止になりました : いいえ
- 製品サイズ : 12.4 x 14.2 x 1.19 cm; 87.88 g
- メーカー : Ojc
- EAN : 0025218606523
- 商品モデル番号 : 1986413
- オリジナル盤発売日 : 1991
- レーベル : Ojc
- ASIN : B000000Y42
- ディスク枚数 : 1
- Amazon 売れ筋ランキング: - 171,442位ミュージック (ミュージックの売れ筋ランキングを見る)
- - 42,376位輸入盤
- カスタマーレビュー:
-
トップレビュー
上位レビュー、対象国: 日本
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名盤として語られることが多いが、バド・パウエルに寄りすぎた曲+演奏と、甘すぎるバラードで、
特別な思いは抱けない。ベースとドラムスも当時のベストの顔ぶれなのだが、何か機械的で、トリオ
としての一体感に欠ける。
他の国からのトップレビュー
Kenny Drew a longtemps été sous-estimé, je trouve, et de rappeler qu’un tel disque existe, c’est quelque part réparer cette injustice. Ce disque est pour ainsi dire un grand « classique ». Pour qui voudrait s’initier au jazz, c’est un bon background. Pour les autres, ce sera forcément un grand plaisir d’écoute. Le répertoire alterne joyeusement, et avec un naturel désarmant, balades (« Ruby My Dear », « When You Wish Upon a Star ») avec morceaux bluesy (« Blues for Nica »), et d’autres beaucoup plus « mainstream », un peu à la manière d’Oscar Peterson (« Taking a Chance on Love »). Un plaisir aussi de retrouver quelques standards juteux sur des rythmes endiablés (« Caravan », « Come Rain or Come Shine », « Weird-O », « It’s Only a Paper Moon »). Pour soutenir le pianiste, une rythmique superlative à la mécanique très huilée : l’immense Paul Chambers est à la contrebasse et le non moins génial Philly Joe Jones à la batterie (autrement dit la rythmique de Miles !). Les frappes sèches du batteur sur la caisse claire (écoutez son solo sur « Taking a Chance on Love ») stimulent le collectif. Jouant également des balais sur les balades, Philly Joe Jones apporte les contrastes nécessaires. Bref, non seulement ça swingue, ça pulse mais ça sait aussi jouer tendrement, ça roucoule. Techniquement, c’est de la haute volée.
Résultat : la musique, par ses divers climats, est tour à tour joyeuse (« Weird-O »), méditative (« Ruby »), romantique (« Come Rain »), d’une belle fluidité mélodique (c’est la grande période de l’âge d’or du jazz…). Le style du pianiste révèle au fil des plages un toucher net et dansant, basé sur une culture bop hallucinante (que l’on songe à Bud Powell, Herbie Nichols ou Elmo Hope). Un certain sens de l’efficacité traverse tout le disque pour ainsi dire. L'on retiendra également la cohésion d’une sacrée rythmique, très chaloupée (et très demandée à l’époque, comme en témoignent Trio de Sonny Clark, On Green Dolphin Street de Bill Evans, ou encore le fameux Plays His Own Compositions du pianiste Elmo Hope). Les trois musiciens s’en donnent à coeur joie dans ces huit chansons inoubliables (42 minutes au compteur). Au final, l’on se dit qu’il n’y a rien de superflu dans cet enregistrement. L’essentiel est dit. Kenny Drew savait tout jouer avec un raffinement de premier choix. Bref, ce disque est un classique à redécouvrir, même s’il ne marquera pas tout autant que le Money Jungle de Duke Ellington ou le Here Is Phineas de Phineas Newborn. Voici donc un trio convaincant dominé par un pianiste plus ou moins oublié. Verdict : 4 étoiles pour une bien belle galette vers laquelle j’aime tant revenir.