Album de 1984 qui commence à être banal, la période de créativité de Duke commençait à s'estomper. Depuis une dizaine d'années, il avait sorti une série d'excellents albums (Don't let go...) mais là c'est moins convaincant, les tubes sont moins évidents et deviennent rares. Même si quelques titres sont bons (Got to get back to love, Secret rendezvous...), on ne retrouve pas le jazz funk très efficace qui a fait sa marque de fabrique. A une époque marquée par des artistes comme Prince et Michael Jackson et du carton total d'Herbie Hancock, Rock it, l'année précédente, Duke ne réussissait pas vraiment à se renouveler et à s'inscrire dans les années 80, prenant modèle vocalement sur Michael McDonald (c'est ce qu'il raconte dans le livret). Il en a d'ailleurs parfaitement conscience dans les notes du livret, en gardant un souvenir mitigé de l'enregistrement de cet album. Malheureusement les albums qui suivront, malgré des castings prestigieux, ne réussiront jamais à retrouver le niveau atteint entre les années 70 et début des années 80.