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A.R.C.
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曲目リスト
1 | Nefertitti |
2 | Ballad for Tillie |
3 | A.R.C |
4 | Vedana |
5 | Thanatos |
6 | Games |
商品の説明
登録情報
- 製品サイズ : 13.79 x 0.99 x 12.4 cm; 99.79 g
- メーカー : ECM
- EAN : 0042283367821
- オリジナル盤発売日 : 2000
- レーベル : ECM
- ASIN : B00000DTE3
- 原産国 : ドイツ
- ディスク枚数 : 1
- Amazon 売れ筋ランキング: - 220,778位ミュージック (ミュージックの売れ筋ランキングを見る)
- カスタマーレビュー:
-
トップレビュー
上位レビュー、対象国: 日本
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2015年7月14日に日本でレビュー済み
ウェイン・ショーター作「ネフェルティティ」で始まるこのアルバム、シンプルなジャケットのデザインも大変にかっこいいが、チック・コリアの作品の中では、ピアノの演奏技術といい、インタープレイの緊張感といい、純粋にジャズ・ピアノの観点からすれば最高傑作「ナウ・ヒー・シングス・ナウ・ヒー・ソブス」と双璧のクオリティだと思う。比較的前衛的色彩が強い作品だが、その中にも、チック節ともいえる独特のフレーズや、パーカッシブなタッチは随所で感じることができる。
2014年6月2日に日本でレビュー済み
チック・コリアのピアノ・トリオというとナウ・ヒー・シングス・ナウ・ヒー・ソブスがあまりにも有名だ。ナウヒーは緊張感が途切れないのがもちろんなのだが、メロディーそのものも美しいので何度も何度も聴きたくなる演奏だった。さて、本盤は緊張感というか3人の緊密なやりとりは間違えなくすごいわけだが、メロディアスな旋律というのはほとんどないので聴き手を選ぶのではないのだろうか。1度ひと通りきいて「すごい演奏だな」とは思ったが、その後改めて繰り返しきくことは個人的にはなかった。
2004年12月5日に日本でレビュー済み
チック・コリアがトリオ編成で、緊張感溢れる演奏を披露してくれます。フュージョン寄りの「Return To Forever」までは、素晴らしいものが、ECMに残されています。しかし、完全にポップアルバムとなった「Light As A Feather」は、聴くに堪えません。このCDのような、緊張感とは無縁の作品です。アドリブの応酬も素晴らしく、フュージョン寄りのチック・コリアのファンは、是非このようなアルバムを聴いて下さい。チックの本当の凄さが判ります。これが難しい音楽と感じたら、JAZZを聴くのは、よした方が良いでしょう。JAZZの面白さは、単純な楽しさだけでなく、メンバー間の緊張感溢れるアドリブにあります。楽しいだけのJAZZだけを追い求めると、本当の面白さに出会えません。このアルバムは、その試金石と言えるでしょう。
2007年5月17日に日本でレビュー済み
1971年1月1日・12・13日ルートヴィヒスブルグ、トンスタジオ・バウアーで録音。
チックにとってピアノ・トリオは1969年の『Now He Sings, Now He Sobs』が最初だ。この時のメンバーはミロスラフ・ヴィトオスとロイ・ヘインズだったわけで所謂『トリオ。ミュージック』であるがそれ以外は、アコースティック・バンド→ジョン・パティトゥッチとデイブ・ウェックル(出Elektric Band)、ニュー・トリオ→アヴィシャイ・コーエンとジェフ・バラード(出Origin)となり、最近はスーパー・トリオとかもあるがスペインをフェイド・アウトにするなど末期的なので論外である。つまり、チックはトリオ・ミュージック以外は自前のリズム・セクションを抜き出して作品を作ってきたことになる。
ところがここに超短命だが例外的なピアノ・トリオを彼が組んだアルバムが存在する。それが本作『A.R.C.』である。デイブ・ホランドにバリー・アルトシェルというほぼチックと互角の力を持った面子がフリーで勝負を挑んだアルバムである。このバンドが発展してアンソニー・ブラックストンが加入して『サークル』となるわけだがすぐ解散。チックの超短命なフリー・ジャズは終焉するわけだ。ただ本作の演奏は緊張感に満ちていて非常に素晴らしい。本当のインター・プレイだ。
チックの場合は相手がチックと互角の力を持っているときに最高の演奏をするという法則を感じる。
チックにとってピアノ・トリオは1969年の『Now He Sings, Now He Sobs』が最初だ。この時のメンバーはミロスラフ・ヴィトオスとロイ・ヘインズだったわけで所謂『トリオ。ミュージック』であるがそれ以外は、アコースティック・バンド→ジョン・パティトゥッチとデイブ・ウェックル(出Elektric Band)、ニュー・トリオ→アヴィシャイ・コーエンとジェフ・バラード(出Origin)となり、最近はスーパー・トリオとかもあるがスペインをフェイド・アウトにするなど末期的なので論外である。つまり、チックはトリオ・ミュージック以外は自前のリズム・セクションを抜き出して作品を作ってきたことになる。
ところがここに超短命だが例外的なピアノ・トリオを彼が組んだアルバムが存在する。それが本作『A.R.C.』である。デイブ・ホランドにバリー・アルトシェルというほぼチックと互角の力を持った面子がフリーで勝負を挑んだアルバムである。このバンドが発展してアンソニー・ブラックストンが加入して『サークル』となるわけだがすぐ解散。チックの超短命なフリー・ジャズは終焉するわけだ。ただ本作の演奏は緊張感に満ちていて非常に素晴らしい。本当のインター・プレイだ。
チックの場合は相手がチックと互角の力を持っているときに最高の演奏をするという法則を感じる。
他の国からのトップレビュー
Alan Mills
5つ星のうち2.0
A little too far out there for me
2022年12月7日にアメリカ合衆国でレビュー済みAmazonで購入
I have virtually everything Corea recorded. I started with Where Have I Known You Before, and continued backwards to fill in his earlier acoustic work, and then followed through all of RTF, his electric band, his acoustic band, his piano solos, etc. In all of that, there have only been two I couldn’t understand: his classical(ish) trios and this one. Sorry, I am sure this is just me, and I intend to give it some more listens, but this is definitely among my bottom two Chick Corea albums.
freddiefreejazz
5つ星のうち4.0
chick va piano va sano...
2022年8月9日にフランスでレビュー済みAmazonで購入
Un jour, un critique de jazz a écrit que la musique ne devait pas venir vers l'auditeur, mais l'auditeur vers la musique. On pourra toujours discuter ou contester pareille déclaration. Dans le jazz d'avant-garde (et le « free » tout particulièrement), c'est sans doute un peu vrai. Bien sûr, avec des catégorisations pareilles, nul ne s’attend à une musique de fond (« ambiant jazz » ou « easy-listening », peu importe l’appellation). Pour le dire autrement, c’est le genre de triangle où est bannie toute zone de confort. Et pourtant, dans le format de piano, contrebasse, batterie, ça mérite un sérieux détour. Alors que son leadeur,
Chick Corea
(1941-2021) nous a quittés l'année dernière, j’en profite pour continuer mon exploration, avec ce disque précisément. A l'époque (début des années 70), alors qu’il a délaissé
Miles Davis
(1968-1970), et qu'il trouve en Joe Farrell un partenaire de premier choix (écoutez
Joe Farrell Quartet
et surtout
Outback
que l'on peut trouver dans
5 Original Classics
), le pianiste fonde un trio qu’il baptise « Circle ». Sur la pochette : un triangle équilatéral sous fond noir qui n’échappera à personne. Les figures géométriques ont suscité chez les musiciens, à divers degrés, un intérêt jamais démenti (le trompettiste Wadada Leo Smith ne dessine-t-il pas lui-même des figures géométriques sur ses partoches ?). Aux côtés de Corea :
Dave Holland
à la contrebasse et
Barry Altschull
à la batterie. Soit une rythmique élastique au-delà de tout soupçon. On tient là surtout un trio atypique et « prometteur » pour l'époque. Je ne leur connais que trois disques.
Song of Singing
(Blue Note, 1970),
A.R.C.
(ECM, 1971) et
Paris-Concert
(ECM, 1972). On évoque parfois deux volumes avec la même formation uniquement publiés au Japon (1). Quoiqu'il en soit, ce trio a été de très courte durée. Un an et demi (de 1970 à 1971). Bien dommage car le potentiel saute aux oreilles.
Bref, ils avaient un « son », une « patte », et laissaient une empreinte… Attention toutefois, car ce disque, comme son frère jumeau Song of Singing que je trouve tout aussi réussi, a (ou aura) de quoi déconcerter les amateurs de jazz les plus téméraires. Je dis cela sans snobisme ni condescendance. Seulement, il faut bien reconnaître que le contenu, en rompant radicalement avec les mesures et les mélodies propres au jazz « straight-ahead », s'inscrit largement dans une exploration et une collaboration faisant exploser, sans que ça ne soit par ailleurs exagérément du « free jazz », les codes du genre. Dans la discographie du pianiste, n'y voyez donc pas un « accident » ou un « caprice » de Star, ni une impulsion qui ne servirait qu'à troubler l'harmonie pour provoquer les esgourdes. Oui, cette musique provoque un peu notre entendement. Et c’est nécessaire. Il y a surtout une solidité et une belle cohésion dans ce « triumvirat » qui ne sonne comme aucun autre. De là à parler de « chef-d'œuvre ». Heu… non, je n'irai pas jusque là. Un grand disque ? Un disque nécessaire en tout cas. Certains amateurs de jazz aiment bien « délirer » (un peu trop souvent), je trouve, sur tel et tel enregistrement de par sa prétendue « rareté », ou de par le fait qu’il se distingue des autres. Arrêtons un peu les exagérations. Porter aux nues un disque parce que ça fait « chic », ça n’est bien souvent qu’une posture. Pas nécessairement la mienne. Pour moi, l'épanouissement harmonique et rythmique reste « vital ». Le chant intérieur et l’exploration aussi. Non pas qu’il n’y ait point d’interaction ni d’exploration dans A.R.C.. Mais l’expérimentation, excellente au demeurant, prime d'abord sur la libération métrique et harmonique. Si je ne cherche pas une musique diluée, je ne cherche pas non plus une musique qui soit trop aride ou hermétique par endroits.
De toute façon, dans le free jazz (ou la new thing) mais aussi dans le « jazz d’avant-garde » (2), il y a et il y aura toujours à boire et à manger. Je veux dire par là qu’il y aura toujours des disques vers lesquels je reviendrai, et d’autres, pas vraiment. Pour vous, j’imagine que c’est idem... Et puis, il faut laisser le Temps au Temps pour apprécier un disque comme A.R.C.. Celui-ci n’est donc pas inintéressant et après maintes écoutes, l'on admire surtout la sonorité des trois lascars. Même s'il ne saurait être aussi important que le génial Now He Sings Now He Sobs (1968), autre disque en trio (avec Miroslav Vitous et Roy Haynes), A.R.C. s'avère toutefois important : tendu comme un arc et sophistiqué comme de la dentelle... Gravé les 11, 12 et 13 janvier 1971 pour le tout jeune label ECM (soit un mois avant le fameux Paris-Concert , avec comme « special guest » le saxophoniste et multi-instrumentiste Anthony Braxton), A.R.C. est une œuvre qui se réécoute avec délectation. En ces années là, Manfred Eicher produit une première salve d'albums très ouverts (The Paris-Concert sera publié l’année suivante). Et Mal Waldron, autre grand pianiste (avec une approche bien différente de celle de Chick Corea), et pour lequel j'ai autant d’affection, gravait deux ans plus tôt l'admirable Free At Last . Mais revenons à ce corpus singulier : A.R.C. (acronyme mystérieux) comprend six compositions, dont une superbe version de « Nefertiti » (composition signée Wayne Shorter ). L'interprétation est très réussie, tout comme celle jouée un an auparavant pour le compte du label Blue Note (voir Song of Singing). Le trio reprendra également ce thème en ouverture du Paris-Concert. Le reste s'inscrit lui aussi dans l'exploration radicale. Les résultats ne sont pas toujours à la hauteur par moments : pour preuve les trois derniers thèmes (« Vadana » et surtout « Thanatos ») sont moins enchanteurs et moins ensorcelants. Sur « Thanatos », en effet, ça commence presque de façon inaudible et les musiciens tournent un peu en rond. You said, Circle ?
______________________________________________
(1) Chick Corea, Circle 1 - Live in Germany et Chick Corea, Circle 2 - Gathering .
(2) « Avant-garde » est un terme que je remets souvent en question aujourd’hui car je le trouve bien souvent affublé d’une certaine arrogance et que ça ne signifie pas grand-chose au final, si ça n’est que les figures thématiques sont plus abstraites qu’ailleurs; mais bon, c’est assez « pratique » pour catégoriser tel ou tel disque; dans ce cas, allons-y, on peut mettre tout et n’importe dans la catégorie « classique » et « moderne » (termes là encore galvaudés et ne signifiant pas grand-chose, pour ne pas dire rien du tout... il suffira de vérifier leurs étymologies...).
Bref, ils avaient un « son », une « patte », et laissaient une empreinte… Attention toutefois, car ce disque, comme son frère jumeau Song of Singing que je trouve tout aussi réussi, a (ou aura) de quoi déconcerter les amateurs de jazz les plus téméraires. Je dis cela sans snobisme ni condescendance. Seulement, il faut bien reconnaître que le contenu, en rompant radicalement avec les mesures et les mélodies propres au jazz « straight-ahead », s'inscrit largement dans une exploration et une collaboration faisant exploser, sans que ça ne soit par ailleurs exagérément du « free jazz », les codes du genre. Dans la discographie du pianiste, n'y voyez donc pas un « accident » ou un « caprice » de Star, ni une impulsion qui ne servirait qu'à troubler l'harmonie pour provoquer les esgourdes. Oui, cette musique provoque un peu notre entendement. Et c’est nécessaire. Il y a surtout une solidité et une belle cohésion dans ce « triumvirat » qui ne sonne comme aucun autre. De là à parler de « chef-d'œuvre ». Heu… non, je n'irai pas jusque là. Un grand disque ? Un disque nécessaire en tout cas. Certains amateurs de jazz aiment bien « délirer » (un peu trop souvent), je trouve, sur tel et tel enregistrement de par sa prétendue « rareté », ou de par le fait qu’il se distingue des autres. Arrêtons un peu les exagérations. Porter aux nues un disque parce que ça fait « chic », ça n’est bien souvent qu’une posture. Pas nécessairement la mienne. Pour moi, l'épanouissement harmonique et rythmique reste « vital ». Le chant intérieur et l’exploration aussi. Non pas qu’il n’y ait point d’interaction ni d’exploration dans A.R.C.. Mais l’expérimentation, excellente au demeurant, prime d'abord sur la libération métrique et harmonique. Si je ne cherche pas une musique diluée, je ne cherche pas non plus une musique qui soit trop aride ou hermétique par endroits.
De toute façon, dans le free jazz (ou la new thing) mais aussi dans le « jazz d’avant-garde » (2), il y a et il y aura toujours à boire et à manger. Je veux dire par là qu’il y aura toujours des disques vers lesquels je reviendrai, et d’autres, pas vraiment. Pour vous, j’imagine que c’est idem... Et puis, il faut laisser le Temps au Temps pour apprécier un disque comme A.R.C.. Celui-ci n’est donc pas inintéressant et après maintes écoutes, l'on admire surtout la sonorité des trois lascars. Même s'il ne saurait être aussi important que le génial Now He Sings Now He Sobs (1968), autre disque en trio (avec Miroslav Vitous et Roy Haynes), A.R.C. s'avère toutefois important : tendu comme un arc et sophistiqué comme de la dentelle... Gravé les 11, 12 et 13 janvier 1971 pour le tout jeune label ECM (soit un mois avant le fameux Paris-Concert , avec comme « special guest » le saxophoniste et multi-instrumentiste Anthony Braxton), A.R.C. est une œuvre qui se réécoute avec délectation. En ces années là, Manfred Eicher produit une première salve d'albums très ouverts (The Paris-Concert sera publié l’année suivante). Et Mal Waldron, autre grand pianiste (avec une approche bien différente de celle de Chick Corea), et pour lequel j'ai autant d’affection, gravait deux ans plus tôt l'admirable Free At Last . Mais revenons à ce corpus singulier : A.R.C. (acronyme mystérieux) comprend six compositions, dont une superbe version de « Nefertiti » (composition signée Wayne Shorter ). L'interprétation est très réussie, tout comme celle jouée un an auparavant pour le compte du label Blue Note (voir Song of Singing). Le trio reprendra également ce thème en ouverture du Paris-Concert. Le reste s'inscrit lui aussi dans l'exploration radicale. Les résultats ne sont pas toujours à la hauteur par moments : pour preuve les trois derniers thèmes (« Vadana » et surtout « Thanatos ») sont moins enchanteurs et moins ensorcelants. Sur « Thanatos », en effet, ça commence presque de façon inaudible et les musiciens tournent un peu en rond. You said, Circle ?
______________________________________________
(1) Chick Corea, Circle 1 - Live in Germany et Chick Corea, Circle 2 - Gathering .
(2) « Avant-garde » est un terme que je remets souvent en question aujourd’hui car je le trouve bien souvent affublé d’une certaine arrogance et que ça ne signifie pas grand-chose au final, si ça n’est que les figures thématiques sont plus abstraites qu’ailleurs; mais bon, c’est assez « pratique » pour catégoriser tel ou tel disque; dans ce cas, allons-y, on peut mettre tout et n’importe dans la catégorie « classique » et « moderne » (termes là encore galvaudés et ne signifiant pas grand-chose, pour ne pas dire rien du tout... il suffira de vérifier leurs étymologies...).