曲目リスト
1 | Consert des différents oiseaux ('Il sort de nos corps emplumez') |
2 | Rompez les charmes du sommeil |
3 | Fantaisie for 4 viols No. 1 |
4 | Espagnol, je te supplie, dialogue |
5 | Ojos si quereis vivir |
6 | Por la verde orilla |
7 | L'auzel ques sul bouyssou, chanson gasconne |
8 | Non ha sotto il ciel |
9 | Seguir non più voglio |
10 | Tout se peint de verdure |
11 | Mariage de Pierre de Provence avec la belle Maguelonne, burlesque ballet: Entrée de Son Altesse |
12 | Mariage de Pierre de Provence avec la belle Maguelonne, burlesque ballet: Combat de piques |
13 | Mariage de Pierre de Provence avec la belle Maguelonne, burlesque ballet: Combat de rondaches |
14 | Mariage de Pierre de Provence avec la belle Maguelonne, burlesque ballet: Combat à cheval |
15 | Mariage de Pierre de Provence avec la belle Maguelonne, burlesque ballet: Entrée de Pierre de Provence |
16 | Mariage de Pierre de Provence avec la belle Maguelonne, burlesque ballet: Pavane la Ridicule |
17 | Mariage de Pierre de Provence avec la belle Maguelonne, burlesque ballet: Les Vieux Gaulois |
18 | Salamalec à Rocoba, air du Juif Errant |
19 | Jalouse envie |
20 | Amis enivrons nous |
21 | Le sort me fait souffrir |
登録情報
- 梱包サイズ : 13.4 x 12.6 x 1 cm; 99.79 g
- メーカー : Alpha
- EAN : 3760014190056
- レーベル : Alpha
- ASIN : B00004V4WK
- ディスク枚数 : 1
- Amazon 売れ筋ランキング: - 813,894位ミュージック (ミュージックの売れ筋ランキングを見る)
- カスタマーレビュー:
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他の国からのトップレビュー
Bizibee
5つ星のうち5.0
Very unusual and out of print recording.
2023年9月16日に英国でレビュー済みAmazonで購入
I bought this for the first item,, Consert de différent oiseaux. It is beautifully performed on this recording and would be well worth reissuing. A rare treat.
Gérard BEGNI
5つ星のうち5.0
ADMIRABLE MUSIQUE FRANCAISE de la première MOITIE du XVII°: "J'en rajoute une couche" ( probablement pas la dernière)
2014年9月27日にフランスでレビュー済みAmazonで購入
J’ai écrit un certain nombre de commentaires visant à attirer l’attention des amis discophiles et mélomanes sur la première moitié de notre XVII° Siècle, en soulignant qu’elle avait connu un certain nombre de compositeurs que seules les circonstances politiques avaient empêché de manifester leur grandeur. Mais d’une part c’étaient de grands compositeurs, notamment les Moulinié, Bacilly, Guédron, Boesset, du Caurroy, Bouzignac, pour citer les plus importants et les plus significatifs. Et d'autre part, si Bouzignac a été la ‘vox clamans in deserto’, les autres, en développant l’air de cour, une certaine justesse de la polyphonie religieuse, profane et instrumentale, ont magnifiquement préparé le « grand siècle ».
Car on ne fera croire à aucune personne de bon sens que l’accession sur le trône de France d’un monarque mélomane peut-être moins absolu que l’on se plaît à la dire, et la traversée des Alpes par un danseur-compositeur florentin aux dents longues à rayer les parquais du tout neuf palais de Versailles a fait émerger du ‘creux néant musicien’ (Mallarmé) la quantité et la variété des musiques géniales qui ont débuté vers les années 1670 jusqu’à la mort de Rameau.
L’histoire de la musique nous le montre bien. Le florentin Lulli a conçu la musique du courtisan Lully en grande partie grâce à celle de son beau-père Lambert, qui s’est illustré dans l’air de cour dans la parfaite continuité des musiciens que nous venons de citer – et pour cause, il était l’élève de Moulinié. Il ne faut pas non plus négliger l’apport ‘nordique’ (flamande) d’un Henry du Mont ni celui de la patrie reniée du florentin mêlée à l’héritage de Lambert chez Charpentier. Ces influences agiront dès la décennie 1660-1670. Un Delalande et un Couperin sauront également pratiquer les goûts réunis et jouiront de la faveur du roi, devenant même une des consolations de sa vieillisse. Lully tenait certes beaucoup de place et surtout s’acharnait à n’en point laisser aux autres, mais on aurait tort de juger Louis XIV plus royaliste que le Roy. Il plaçait très haut Lully comme incarnant une certaine image qu’en tant que monarque il entendait donner, mais il était trop fin musicien pour ne pas savoir regarder par delà la perruque de son compositeur attitré.
Pour en revenir à ces géniaux prédécesseurs de l’époque de Henri IV et Louis XIII, j’ai fait un certain nombre de commentaires d’œuvres monodiques et polyphoniques de Bouzignac, Boesset et Moulinié. Je suis heureux de pouvoir en faire une nouvelle, rapide, sur ce musicien attaché à la cour du duc d’Orléans, ce frère de Louis XIII mécène cultivé au goût sûr, mais éternel conspirateur amateur de 'coups tordus' sillonnant l’Europe, qu’un Louis XIV fera mettre en ‘résidence discrètement surveillée’ dans une cage dorée à la fin de sa vie. Moulinié avait regagné le Languedoc après un séjour à succès à Paris.
Sillonnant l’Europe au gré des machinations tortueuses (et toujours 'plantées') de son tumultueux patron, Moulinié, compositeur des très beaux airs de cour et de musique religieuse de qualité, savait aussi écouter et regarder autour de lui, d’où des créations (parfois dans des langues approximatives comme un espagnol inénarrable) où un humour irrésistible mais toujours d'un bon goût trop rare est là pour nous divertir avec qualité. C’est là ce qui fait l’essentiel de ce disque, et ces qualités sont autres que celles que nous avaient offert jadis un Janequin et que nous offrira un Chabrier. L’humour de Moulinié est à nul autre pareil. Le CD nous livre également quelques pièces (quelques perles?) où notre homme se laisse attendrir par l’ ‘humaine comédie’. Le compositeur est un homme sensible, qui sait voir la détresse humaine derrière le ridicule, l'outrancier ou le snobisme, et s'émouvoir avec infiniment de pudeur et de discrétion.
Moulinié avait un talent sans pareil pour se plier à tous les genres et, partant de là, les mêler ou passer vivement de l’un à l’autre au gré du texte et des sentiments qu’ils lui inspirent. Cet art tient à la fois de l’esprit d’un Rabelais et d’un Ronsard.
Il faut par exemple goûter cet air où un spadassin espagnol se fait éconduire par une belle parce qu’il ne s’est jamais lavé, qu’il utilise le fromage comme ‘aftershave’ et que sa gueule pue l’ail. En bref : Le dragueur macho qui se prend une sacrée veste d’une minette qui n’a pas sa langue dans la poche, version première moitié du XVII°.
Seuls un Chabrier ou un Ravel, voire un Poulenc sauront après lui mettre de telles choses en musique.
Extraordinaire également est le court chant du juif errant où un galimatias sans aucun sens est mis en musique polyphonique de la manière la plus limpide qui soit. Or, ici, la polyphonie peut sembler bien inutile, d'autant que Moulinié écrit volontiers de manière homophone, glissant çà et là pertinemment vers une polyphonie discrète superbement maitrisée pour varier son discours musical. Derrière cette caricature, n'y aurait-il pas quelque discrète pique à l’académisme contrapuntique creux?
Le chant des oiseaux qu’il nous propose est d’une toute autre inspiration que la célèbre chanson de Janequin. Elle appartient au style ‘journée des fous’ où hommes et animaux échangent leur rôle. A mon goût, ce sont deux chefs d’œuvre qui se valent dans des styles très différents.
L’émotion sait transparaître sans effusion impudique. Chose miraculeuse, elle semble savoir s’adapter à la langue du texte.
J’avouerai une sensibilité particulière à la pièce en occitan/gascon ‘L’auzel ques….’. Pour avoir entendu des versions locales de cette belle langue au fond de nos campagnes lorsque j’étais enfant et avoir gardé la mémoire de ses inflexions particulières, j’en ressens profondément la justesse de ton.
Chose importante par rapport à la musique de notre Renaissance, nous avons ici des instruments : ensemble de cordes pincées, ensemble de violes, quelques percussions anecdotiques. Elles font merveille. Par exemple, l’introduction aux cordes pincées des oiseaux fait merveille. La beauté de la fantaisie première pour les violes (où l’on sent l’influence de du Caurroy et probablement de ‘consort of viols’ britanniques’, au moins indirectement) semble une lamentation à la viole anticipant l’art des Sainte Colombe, Forqueray, Marais, surtout en sa première partie. Très réussis sont également les entrées instrumentales de ballet.
L’accompagnement de "l’Espagnol" montre que celui-ci est finalement un ‘pauvre bougre’ sans rien dans la vie: il est accompagné très discrètement – mais avec tant d’émotion nue - par une simple guitare, cependant que sa dulcinée scintille de l’accompagnement raffiné et scintillant des diverses cordes pincées et percussions.
Naturellement, on sait qu’une grande marge était laissée aux interprètes. Applaudissons ici les choix instrumentaux des musiciens du ‘Poème harmonique’, toujours pertinents, et la manière toujours appropriée dont ils usent de leurs instruments.
Pour donner à ces pièces le caractère qui leur convient, il faut non seulement des interprètes capables de rendre toute la polyphonie qu’elles contiennent avec transparence, mais également e surtout savoir adopter un ton qui passe instantanément de la truculence non vulgaire à la mélancolie la plus subtilement suggérée. Les musiciens du ‘Poème harmonique’ – tant instrumentistes que chanteurs – dirigés par Vincent Dumestre (instrumentiste également aux cordes pincées) sont plus qu'excellents dans cet art.
La juste milieu n’est pas de mise ici. La moindre faute de goût détruirait complètement la musique de Moulinié, alors que bien d’autres – et d’excellent niveau – sont plus tolérantes.
Redécouvrons la magie subtile de la première moitié de notre XVII° siècle.
Car on ne fera croire à aucune personne de bon sens que l’accession sur le trône de France d’un monarque mélomane peut-être moins absolu que l’on se plaît à la dire, et la traversée des Alpes par un danseur-compositeur florentin aux dents longues à rayer les parquais du tout neuf palais de Versailles a fait émerger du ‘creux néant musicien’ (Mallarmé) la quantité et la variété des musiques géniales qui ont débuté vers les années 1670 jusqu’à la mort de Rameau.
L’histoire de la musique nous le montre bien. Le florentin Lulli a conçu la musique du courtisan Lully en grande partie grâce à celle de son beau-père Lambert, qui s’est illustré dans l’air de cour dans la parfaite continuité des musiciens que nous venons de citer – et pour cause, il était l’élève de Moulinié. Il ne faut pas non plus négliger l’apport ‘nordique’ (flamande) d’un Henry du Mont ni celui de la patrie reniée du florentin mêlée à l’héritage de Lambert chez Charpentier. Ces influences agiront dès la décennie 1660-1670. Un Delalande et un Couperin sauront également pratiquer les goûts réunis et jouiront de la faveur du roi, devenant même une des consolations de sa vieillisse. Lully tenait certes beaucoup de place et surtout s’acharnait à n’en point laisser aux autres, mais on aurait tort de juger Louis XIV plus royaliste que le Roy. Il plaçait très haut Lully comme incarnant une certaine image qu’en tant que monarque il entendait donner, mais il était trop fin musicien pour ne pas savoir regarder par delà la perruque de son compositeur attitré.
Pour en revenir à ces géniaux prédécesseurs de l’époque de Henri IV et Louis XIII, j’ai fait un certain nombre de commentaires d’œuvres monodiques et polyphoniques de Bouzignac, Boesset et Moulinié. Je suis heureux de pouvoir en faire une nouvelle, rapide, sur ce musicien attaché à la cour du duc d’Orléans, ce frère de Louis XIII mécène cultivé au goût sûr, mais éternel conspirateur amateur de 'coups tordus' sillonnant l’Europe, qu’un Louis XIV fera mettre en ‘résidence discrètement surveillée’ dans une cage dorée à la fin de sa vie. Moulinié avait regagné le Languedoc après un séjour à succès à Paris.
Sillonnant l’Europe au gré des machinations tortueuses (et toujours 'plantées') de son tumultueux patron, Moulinié, compositeur des très beaux airs de cour et de musique religieuse de qualité, savait aussi écouter et regarder autour de lui, d’où des créations (parfois dans des langues approximatives comme un espagnol inénarrable) où un humour irrésistible mais toujours d'un bon goût trop rare est là pour nous divertir avec qualité. C’est là ce qui fait l’essentiel de ce disque, et ces qualités sont autres que celles que nous avaient offert jadis un Janequin et que nous offrira un Chabrier. L’humour de Moulinié est à nul autre pareil. Le CD nous livre également quelques pièces (quelques perles?) où notre homme se laisse attendrir par l’ ‘humaine comédie’. Le compositeur est un homme sensible, qui sait voir la détresse humaine derrière le ridicule, l'outrancier ou le snobisme, et s'émouvoir avec infiniment de pudeur et de discrétion.
Moulinié avait un talent sans pareil pour se plier à tous les genres et, partant de là, les mêler ou passer vivement de l’un à l’autre au gré du texte et des sentiments qu’ils lui inspirent. Cet art tient à la fois de l’esprit d’un Rabelais et d’un Ronsard.
Il faut par exemple goûter cet air où un spadassin espagnol se fait éconduire par une belle parce qu’il ne s’est jamais lavé, qu’il utilise le fromage comme ‘aftershave’ et que sa gueule pue l’ail. En bref : Le dragueur macho qui se prend une sacrée veste d’une minette qui n’a pas sa langue dans la poche, version première moitié du XVII°.
Seuls un Chabrier ou un Ravel, voire un Poulenc sauront après lui mettre de telles choses en musique.
Extraordinaire également est le court chant du juif errant où un galimatias sans aucun sens est mis en musique polyphonique de la manière la plus limpide qui soit. Or, ici, la polyphonie peut sembler bien inutile, d'autant que Moulinié écrit volontiers de manière homophone, glissant çà et là pertinemment vers une polyphonie discrète superbement maitrisée pour varier son discours musical. Derrière cette caricature, n'y aurait-il pas quelque discrète pique à l’académisme contrapuntique creux?
Le chant des oiseaux qu’il nous propose est d’une toute autre inspiration que la célèbre chanson de Janequin. Elle appartient au style ‘journée des fous’ où hommes et animaux échangent leur rôle. A mon goût, ce sont deux chefs d’œuvre qui se valent dans des styles très différents.
L’émotion sait transparaître sans effusion impudique. Chose miraculeuse, elle semble savoir s’adapter à la langue du texte.
J’avouerai une sensibilité particulière à la pièce en occitan/gascon ‘L’auzel ques….’. Pour avoir entendu des versions locales de cette belle langue au fond de nos campagnes lorsque j’étais enfant et avoir gardé la mémoire de ses inflexions particulières, j’en ressens profondément la justesse de ton.
Chose importante par rapport à la musique de notre Renaissance, nous avons ici des instruments : ensemble de cordes pincées, ensemble de violes, quelques percussions anecdotiques. Elles font merveille. Par exemple, l’introduction aux cordes pincées des oiseaux fait merveille. La beauté de la fantaisie première pour les violes (où l’on sent l’influence de du Caurroy et probablement de ‘consort of viols’ britanniques’, au moins indirectement) semble une lamentation à la viole anticipant l’art des Sainte Colombe, Forqueray, Marais, surtout en sa première partie. Très réussis sont également les entrées instrumentales de ballet.
L’accompagnement de "l’Espagnol" montre que celui-ci est finalement un ‘pauvre bougre’ sans rien dans la vie: il est accompagné très discrètement – mais avec tant d’émotion nue - par une simple guitare, cependant que sa dulcinée scintille de l’accompagnement raffiné et scintillant des diverses cordes pincées et percussions.
Naturellement, on sait qu’une grande marge était laissée aux interprètes. Applaudissons ici les choix instrumentaux des musiciens du ‘Poème harmonique’, toujours pertinents, et la manière toujours appropriée dont ils usent de leurs instruments.
Pour donner à ces pièces le caractère qui leur convient, il faut non seulement des interprètes capables de rendre toute la polyphonie qu’elles contiennent avec transparence, mais également e surtout savoir adopter un ton qui passe instantanément de la truculence non vulgaire à la mélancolie la plus subtilement suggérée. Les musiciens du ‘Poème harmonique’ – tant instrumentistes que chanteurs – dirigés par Vincent Dumestre (instrumentiste également aux cordes pincées) sont plus qu'excellents dans cet art.
La juste milieu n’est pas de mise ici. La moindre faute de goût détruirait complètement la musique de Moulinié, alors que bien d’autres – et d’excellent niveau – sont plus tolérantes.
Redécouvrons la magie subtile de la première moitié de notre XVII° siècle.
Prunet
5つ星のうち5.0
Moulinié par Dumestre - Redécouverte de l'humanisme poétique
2002年4月27日にフランスでレビュー済みAmazonで購入
Voilà un programme qui vous soumettra par sa force poétique et par la beauté irrésistible de sa musique qui entremèle l'humour et les larmes.
La voix de Claire Lefilliâtre frappe l'auditeur par sa clarté chaleureuse et enjouée, associée à un art attachant d'une ornementation sobre.
La diction est à l'ancienne, l'articulation parfaitement distincte, les accompagnements vivants et inventifs, subtils, magnifiquement agencés ménageant de tensions et détentes au sein des paroles des chansons.
Les connaisseurs de musique ancienne ne s'y tromperont pas : Vincent Dumestre et ses amis du Poème Harmonique s'imposent de fait au plus haut de la hiérarchie des interprètes de la musique du XVIIeme; les plus passionnants et les plus inspirés des interprètes de ces répertoires vont devoir honorer ce nouvel arrivant et l’accueillir.
Texte du livret riche, très bien documenté. Présentation générale de haute tenue artistique.
La relève est arrivée !
Dans la même veine, le même esprit et par les mêmes artistes, on aime aussi beaucoup l'anthologie de Pierre Guedron et bien sur l'enregistrement des chansons françaises.
La voix de Claire Lefilliâtre frappe l'auditeur par sa clarté chaleureuse et enjouée, associée à un art attachant d'une ornementation sobre.
La diction est à l'ancienne, l'articulation parfaitement distincte, les accompagnements vivants et inventifs, subtils, magnifiquement agencés ménageant de tensions et détentes au sein des paroles des chansons.
Les connaisseurs de musique ancienne ne s'y tromperont pas : Vincent Dumestre et ses amis du Poème Harmonique s'imposent de fait au plus haut de la hiérarchie des interprètes de la musique du XVIIeme; les plus passionnants et les plus inspirés des interprètes de ces répertoires vont devoir honorer ce nouvel arrivant et l’accueillir.
Texte du livret riche, très bien documenté. Présentation générale de haute tenue artistique.
La relève est arrivée !
Dans la même veine, le même esprit et par les mêmes artistes, on aime aussi beaucoup l'anthologie de Pierre Guedron et bien sur l'enregistrement des chansons françaises.
Karine
5つ星のうち5.0
Beauté pure, voix chaude et claire.
2013年7月28日にフランスでレビュー済みAmazonで購入
Cette musique est une pure merveille et d'une pure beauté. Depuis j'ai le cd, je ne fais que l'écouter en boucle.