ジュリアン・ジェイ・サバリンはドミニカ共和国出身の小説家であるらしい。 自身のSF小説を題材にした音楽を作ろうと英国でJulian's Treatmentを結成、 1970年に「A Time Before This...」を発表し、その翌年にソロ名義で出したのが本作。 サウンドは鳴り響くオルガンとメロトロン、美しい女性ヴォーカルによる幻想的なブリティッシュロック。 いかにもロック的なギターとやわらかなハモンドの音色が好対照で、そこに歌を乗せる 元Catapillaの女性Voiは、歌唱力というよりもその物憂げな雰囲気の声質がとてもよろしい。 実は大半の曲は「A Time Before This」のフランス盤に収録されていて、すでに聴いていたが、 こうして単体で聴いてみると、やはり今作の方が英国然としたファンタジックな音作りが素敵です。
Product description is wrong: this is not Japanese miniLP, but a re-issue of this classical album by Cherry Red Records (under license from Esoteric), excellently remastered and re-packed. Dominica-born Julian Jay Savarin debuted with superb progressive album "A Time Before This" (available also on Cherry Red - A Time Before This billed as "Julian's Tretament" and fronted by outstanding Australian singer Cathy Pruden (a real treat it was). That was not the raving madness of early "Rare Bird" led by sledgehammering voice of Steve Gould breaking through the walls and balls - it's more reserved, calm, polished - a true baroque masterpiece. The matter is that Julian Savarin was not only a prolific and versatile composer - he was a sci-fi writter too (an analogy with Michael Moorcock & Hawkwind is inevitable, but only is this particular aspect - Hawkwind is much more distanced from the music). Anyhow, a Lemmus Trilogy was choked out (Lemmus: A Time Trilogy: The Archives of Haven v. 3 (Lemmus : a time odyssey / Julian Jay Savarin) - not bad at all, simply I am not a connoisseur and fan of the genre. In 1973 the second concept album (based on the book) was issued, featuring the same formula: female singer - Anna Meek with pure, innocent slightly childish voice; Savarin himself on Hammond, keyboards, mellotron and organ; Nigel Jenkins - guitar; Roger Odell - drums. That is an excellent chamber progressive rock again, dominated by repeating dialogue of cherub female voice and heavy guitar,backed up by keyboards and organ. There is just a hint of psychedelia,all elements are strictly measured, which makes it extremely tight and well balanced album. The whole story is upsetting: Julian Savarin became a very popular writer and supplied his followers with more books - but no more music
Véritable chef d'aeuvre de heavy-progressif symphonique pouvant évoquer à la fois le 1er King Crimson et le second Cressida pour l'omniprésence du mellotron et de l'aspect orchestral, ainsi que les 3 premiers Deep Purple (pour l'agressivité de la guitare et les sonorités ronflantes d'orgue). Sur cet album, Savarin a largement remanié l'équipe du Julian's Treatment, ne gardant que John Dover à la basse. La guitare est tenue par le très blackmorien Nigel « Zed » Jenkins ; Roger Odell s'installe derrière la batterie. Mais c'est le remplacement de Cathy Pruden par Lady Jo Meek qui marque la plus forte évolution. La voix chatoyante de la belle pourrait être comparée à celles d'Annie Haslam (Renaissance) dans les moments calmes et de Sonya Kristina (Curved Air) lors des passages les plus « possédés ». « Waiters of the dance » ne dure que 33'20, mais les six plages (3 par face) sont d'une cohérence parfaite, concourant à la crédibilité du concept. La suite de 9mn « child of the night » est une sorte de croisement entre "in the court of the crimson king" et "child in time". Sans conteste le plus beau morceau du disque, il met en exergue tous les instrumentistes et surtout la beauté du chant de Lady Jo Meek ("How can I help you ?/ I don't know what to do / How can I understand / When you want help me?"). Magnifique !!! Le plus nerveux et très court "stranger" (2'30) s'enchaîne sans coup férir, tout comme le plus lancinant et épique « the death of alda » (5'30), inondé de mellotron et d'ambiances symphoniques. « dance of the golden flamingoes » est un long instrumental de 9mn à la fois cosmique et puissant, toujours baigné de mellotron, d'orgue religieux et de guitare saturée. On frôle le sublime... Les 4'30 de « cycle » se révèlent plus jazzy quand Julian se prend pour Jimmy Smith et Nigel pour Wes Montgomery, alors que Lady Jo trône en grande prêtresse baba. Mais c'est avec le très court (moins de 3mn) « soldiers of time » que le Julian's Treatment reste le plus efficace, produisant là ce qui aurait pu être un tube avec sa mélodie volontariste irrésistible, sur un riff guitare/orgue imparable. Un disque (à posséder absolument) dont le seul défaut (hormis sa courte durée) est de n'être pas sorti 3 ans plus tôt. Ce sera là la dernière trace discographique de Julian Jay Savarin qui préfère désormais se consacrer à l'écriture à plein temps.