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曲目リスト
ディスク: 1
1 | 交響曲 第1番 ハ短調 B.9 《ズロニツェの鐘》 I - Maestoso |
2 | 交響曲 第1番 ハ短調 B.9 《ズロニツェの鐘》 II - Adagio di molto |
3 | 交響曲 第1番 ハ短調 B.9 《ズロニツェの鐘》 III - Allegretto |
4 | 交響曲 第1番 ハ短調 B.9 《ズロニツェの鐘》 IV - Finale.Allegro animato |
ディスク: 2
1 | 交響曲 第2番 変ロ長調 作品4 B.12 I - Allegro con moto |
2 | 交響曲 第2番 変ロ長調 作品4 B.12 II - Poco adagio |
3 | 交響曲 第2番 変ロ長調 作品4 B.12 III - Scherzo.Allegro con brio |
4 | 交響曲 第2番 変ロ長調 作品4 B.12 IV - Finale.Allegro con fuoco |
ディスク: 3
1 | 交響曲 第3番 変ホ長調 作品10 B.34 I - Allegro moderato |
2 | 交響曲 第3番 変ホ長調 作品10 B.34 II - Adagio molto,tempo di marcia |
3 | 交響曲 第3番 変ホ長調 作品10 B.34 III - Finale.Allegro vivace |
4 | 交響曲 第5番 ヘ長調 作品76 B.54 I - Allegro ma non troppo |
5 | 交響曲 第5番 ヘ長調 作品76 B.54 II - Andante con moto |
6 | 交響曲 第5番 ヘ長調 作品76 B.54 III - Scherzo.Allegro scherzando |
7 | 交響曲 第5番 ヘ長調 作品76 B.54 IV - Finale.Allegro molto |
ディスク: 4
1 | 交響曲 第4番 ニ短調 作品13 B.41 I - Allegro |
2 | 交響曲 第4番 ニ短調 作品13 B.41 II - Andante sostenuto e molto cantabile |
3 | 交響曲 第4番 ニ短調 作品13 B.41 III - Scherzo.Allegro feroce |
4 | 交響曲 第4番 ニ短調 作品13 B.41 IV - Allegro con brio |
5 | 交響的変奏曲 作品78 B.70 |
ディスク: 5
1 | 交響曲 第6番 ニ長調 作品60 B.112 I - Allegro non tanto |
2 | 交響曲 第6番 ニ長調 作品60 B.112 II - Adagio |
3 | 交響曲 第6番 ニ長調 作品60 B.112 III - Scherzo (Furiant).Presto |
4 | 交響曲 第6番 ニ長調 作品60 B.112 IV - Finale.Allegro con spirito |
5 | ノットゥルノ ロ長調 作品40 B.47 |
ディスク: 6
1 | 交響曲 第7番 ニ短調 作品70 B.141 I - Allegro maestoso |
2 | 交響曲 第7番 ニ短調 作品70 B.141 II - Poco adagio |
3 | 交響曲 第7番 ニ短調 作品70 B.141 III - Scherzo.Vivace |
4 | 交響曲 第7番 ニ短調 作品70 B.141 IV - Finale.Allegro |
5 | 交響曲 第8番 ト長調 作品88 B.163 I - Allegro con brio |
6 | 交響曲 第8番 ト長調 作品88 B.163 II - Adagio |
7 | 交響曲 第8番 ト長調 作品88 B.163 III - Allegretto grazioso |
8 | 交響曲 第8番 ト長調 作品88 B.163 IV - Allegro ma non troppo |
ディスク: 7
1 | 交響曲 第9番 ホ短調 作品95 B.178 《新世界より》 I - Adagio - Allegro molto |
2 | 交響曲 第9番 ホ短調 作品95 B.178 《新世界より》 II - Largo |
3 | 交響曲 第9番 ホ短調 作品95 B.178 《新世界より》 III - Scherzo.Molto vivace |
4 | 交響曲 第9番 ホ短調 作品95 B.178 《新世界より》 IV - Allegro con fuoco |
5 | スケルツォ・カプリチオーソ 作品66 B.131 |
商品の説明
メディア掲載レビューほか
ヴァーツラフ・ノイマン指揮、チェコ・フィルハーモニー管弦楽団の演奏による、ドヴォルザークの交響曲全集の第1回録音を再発売。1968~1973年録音盤。
登録情報
- 製品サイズ : 30 x 10 x 20 cm; 0.28 g
- メーカー : 日本コロムビア
- EAN : 4988001965534
- 時間 : 6 時間 58 分
- レーベル : 日本コロムビア
- ASIN : B0000C9VO7
- ディスク枚数 : 7
- Amazon 売れ筋ランキング: - 18,130位ミュージック (ミュージックの売れ筋ランキングを見る)
- - 646位交響曲・管弦楽曲・協奏曲
- カスタマーレビュー:
-
トップレビュー
上位レビュー、対象国: 日本
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2023年6月9日に日本でレビュー済み
Amazonで購入
古い録音です。でも、記録されているのです。生き生きした演奏。とてもとても、素晴らしい演奏。9番の第3楽章を、何回も聴いてしまう。とてもバランスが良い。
2018年2月19日に日本でレビュー済み
Amazonで購入
ドヴォルザークの交響曲全集ならば、これを持っていて損はないと思います。
2015年9月13日に日本でレビュー済み
Amazonで購入
途中で亡命したクーベリックやその他の全集と比較して、ボヘミア精神の最も薫り高い全集である。特に34567辺りはひけを取らない。89はカラヤンの方が上だろう。
2018年1月3日に日本でレビュー済み
Amazonで購入
とても地味な演奏スタイルです。とても真面目な演奏ですが、個性が一つ物足りない感あります。
2019年1月25日に日本でレビュー済み
ドヴォルザークと言えば、新世界(交響曲第9番)、交響曲第8番、アメリカ等がよく演奏される。本CDで初めて全交響曲を聴いたが、9番、8番以外を繰り返し聴きたいとは思えなかった。
時代の前後関係は調べていないが、曲によっては、ワルツ春の声、ペールギュント、ローエングリン第三幕前奏曲の、それぞれの出だしのようにも聴こえる箇所があった。
モノラル録音は、それはそれで懐かしいが、今となっては全ての楽器パートの音が、遠近法の消失点から放射されてくるのは流石に違和感がある。ステージ上のように配置されて聴こえるステレオ録音の方が、人の耳には自然である。
時代の前後関係は調べていないが、曲によっては、ワルツ春の声、ペールギュント、ローエングリン第三幕前奏曲の、それぞれの出だしのようにも聴こえる箇所があった。
モノラル録音は、それはそれで懐かしいが、今となっては全ての楽器パートの音が、遠近法の消失点から放射されてくるのは流石に違和感がある。ステージ上のように配置されて聴こえるステレオ録音の方が、人の耳には自然である。
2015年5月11日に日本でレビュー済み
Amazonで購入
アナログ録音ということなので少し心配していましたが、いい音で安心しました。ディスクはそれぞれ紙のポケットに入ってそれが厚紙の箱に入っており、最近の収納方法とは違っていますが、小生の趣味的には却ってこの方が昔のレコードを想起させ気に入っています。(ディスクのラベルも何となく昔のレコードのそれに似ている) まあいわば少し昔の製品というイメージのものですが、音は悪くないし、この価格でドボルザークの第1~第9の交響曲が手に入るならGoodだと思います。
2015年3月20日に日本でレビュー済み
Amazonで購入
音楽的にも曲の完成度はこの全集のほうがいいと思います。二つの全集を聴き比べてください。ぜひ
2014年5月18日に日本でレビュー済み
9番「新世界より」はたくさんのディスクがあり、ノイマン盤より優れた演奏も多いのですが、
全集として1~9番までの色づけは「いぶし銀の響き」と言われるチェコフィルならではのものです。
特に6番7番は郷愁を感じる温かみのある演奏で、ドヴォルザークの音だと思います。
録音もアナログですがノイズも無く温かみや奥行を感じる自然に良く録れています。
デジタルの全集も購入しましたが、躍動感や繊細さという部分ではアナログのほうを推薦します。
7番・8番のみでしたら、ブルースペックCDのほうが音質改善がされていて良い音で聴くことができます。
全集として1~9番までの色づけは「いぶし銀の響き」と言われるチェコフィルならではのものです。
特に6番7番は郷愁を感じる温かみのある演奏で、ドヴォルザークの音だと思います。
録音もアナログですがノイズも無く温かみや奥行を感じる自然に良く録れています。
デジタルの全集も購入しましたが、躍動感や繊細さという部分ではアナログのほうを推薦します。
7番・8番のみでしたら、ブルースペックCDのほうが音質改善がされていて良い音で聴くことができます。
他の国からのトップレビュー
L' AIGLE
5つ星のうち5.0
Enchantement et mélancolie slave...
2011年12月5日にフランスでレビュー済みAmazonで購入
J'ai eu le privilège d'assister à plusieurs concerts de V. NEUMANN avec la Philharmonie Tchèque. Il émanait de sa haute et frêle stature cette aura de sainteté musicale des âmes supérieures qui se laissent guider par la dynamique émotionnelle de l'Esprit qui habite la perfection de la beauté sublime et insoutenable de l'ouvrage, et qui transfigure, ne serait-ce que dans le temps de sa présence, la notion de durée, mais qui perdure bien après. Les privilégiés ayant vécus l'intensité de ces instants inoubliables laissant l'écho de leur magnificence dans la mémoire cellulaire des auditeurs et qui sont les marques de la présence de ce que le savant Max PLANCK appelait cette énergie cosmique, « la Divine Matrice. », soit « l'éther » pour les anciens grecs et dans laquelle nous baignons : Nous y reviendrons dans un commentaire à ce sujet, car c'est désormais scientifiquement et expérimentalement prouvé.
Pour cette première intégrale on s'en référera d'emblée au commentaire remarquable juste et pertinent de LIENHARD Nicolas. Disons que nous ayant procuré ce coffret à un prix raisonnable équivalent à celui de la seconde intégrale (Il faut surveiller le site) son impact à quelque chose de prodigieux, car il réunit cette « quadrature du cercle » dont nous avons quelques fois parlé, le lieu et la date, l'oeuvre et son médium, sans oublier la qualité de l'enregistrement pour en tirer la quinte essence.
Dvorak a toujours été considéré au XXe siècle jusqu'à aujourd'hui comme un musicien « provincial » donc mineur, parce qu'attaché à sa Patrie, ce qui a mauvaise presse dans la foutaise de l'idéologie internationaliste du « citoyen du monde », un être désincarné et sans racine ( Ah, chiche) privé d' avenir et mal du présent.
Or, l'histoire de l'Art qui recouvre et illustre à elle seule Toute l'Histoire, étant donné que « L'Art » dans la pensée d'Auguste RODIN « c'est la plus belle mission de l'homme, puisque c'est l'exercice de la pensée qui cherche à comprendre le monde et à le faire comprendre », implique que de la Senteur du Terroir, de ses racines profondes surgit l'Universel et il en fut de même des Indiens Hopis au Nouveau Mexique, et en faisant un saut quantique à Joseph Guy ROPARTZ et à Charles KOECHLIN, ainsi que de Déodat de SEVERAC ou de Joseph CANTELOUBE chez nous au XXe siècle, remisés aux presques oubliettes, et dont ses « Chants d' Auvergne » atteignent l' émotion de la profondeur des étoiles, alors que l'abstraction d'un style international d'un Stravinsky plafonne dans sa roide et froide austérité intellectuelle.
Cette PREMIERE INTEGRALE discographique par Vaclav NEUMANN (1968-1973)touche à la grandeur sublime et conquérante d'un sommet inégalable qui déclenche des forces titanesque avec un orchestre proche de celui de Beethoven.
Pour exemple le 1er et 4e mouvement de la 8e dans sa marche ascensionnelle d'une d'affirmation conquérante de l'Absolu... le martellement des timbales (feutre dur) soit le marteau de Vulcain ! Des attaques qui claquent comme des coups de fouet ! Au point que la grandeur est une vision spirituelle qui vous transporte dans son enthousiasme, du grec « enthousiasmos », transport divin.
Tant la seconde intégrale de NEUMANN tirait parti d'une prise de son multipistes, donc analytique, au sein d'une large et profonde image acoustique luxuriante dans une réverbération de près d'une seconde faisant perdre un peu le mordant rythmique des attaques dans leur cohésion, alors que la prise de son de 68 à 73 est plus resserrée, moins dispersée mais plus précise, mettant en relief une énergie prodigieuse dans des tempi plus soutenues avec très peu ou pas de réverbération. De toute façon ce que l'on gagne d'un côté est toujours perdu de l'autre et rarement les contraires s'en trouvent conciliés. Cela, parfois arrive. Comme l'a si bien dit LIENHARD Nicolas, « deux versions complémentaires » préférables à toutes autres.
Enfoncé KERTESZ, avouant découvrir les partitions de ces symphonies dans l'avion qui le conduisait au studio d'enregistrement ( !) d'où sa lecture extérieure au premier degré qui peut toujours être enjôleuse en l'absence d'une autre écoute, car de toute façon les effets DVORAK sont toujours surprenants, mais encore faut-il savoir les habiter par une émotion et un sentiment exigeant une absence totale d'ego ! Tout le problème est là ! Et pour tout, d'ailleurs.
Nous trouvons dans l'oeuvre de DVORAK, comme nous l'avons souligné dans nos commentaires, l'accomplissement sublime d'une perfection sur tous les plans. Sans conteste la Philharmonie Tchèque de la grande époque 50-70 est celle qui a incarné totalement le génie de son plus illustre enfant et il est à remarquer que seuls quelques chefs issus de ce terroir et des pays limitrophes ont su insuffler l'esprit véritable de cette musique.
L'inspiration de la musique de DVORAK, comme nous l'avons longuement soutenu dans nos 4 commentaires sur son cycle symphonique exceptionnel, émane des esprits de la nature, d'où sa force, sa subtilité, ces émotions sublimes dans des phrases à nulles autres pareilles dans l'intensité de leur envol qui vous emporte comme une feuille à tous les vents des voyages merveilleux dans des contrées inconnues par une inspiration intarissable, un cousin de SCHUBERT, soit deux âmes qui se tutoyaient au jardin d'Eden dès ici-bas !
Cette déclamation féérique grisante, parfois grave et solennelle, qui émanent de la fraicheur de l'éternel printemps de ce Paradis enchanteur comme le côté sombre et tragique des Contes et légendes d'Europe centrale dans ses 5 poèmes symphoniques sur les textes de Karel ERBEN, créateur de la ballade tchèque.
Les 9 symphonies sont complétées ici par deux autres chefs d'oeuvres : le SCHERZO CAPRICIOSO et les admirables VARIATIONS SYMPHONIQUES op. 78 d'une durée de 22' 57, enregistrées en 1968 et que l'on trouve aussi en dehors de ce coffret chez supraphon.
Dans ces Variations, par des situations juxtaposées contrastées, défilent tour à tour les esprits espiègles de la nature pouvant illustrer un film sur la vie des êtres mythiques d'une forêt enchantée, tant la variété des tableaux s'y prêtent admirablement dans leurs scènes évocatrices !
SUR L'ART DE LA VARIATION OU DE LA METAMORPHOSE
Ce procédé existe dans toutes les disciplines, de la littérature depuis OVIDE en l'an UN, de la peinture à l'architecture comme chez PALADIO (1508-1580).
La variation est un des procédés d'écriture musicale parmi les plus anciens et les plus élémentaires. Varier un motif, un rythme, un timbre, fait partie de l'essence même de l'art musical et se rapproche du processus d'improvisation.
De tous temps, la variation a été un genre musical très prisé des compositeurs. Elle offre en effet des possibilités de renouvellement mélodique ou harmonique quasi illimitées et il faut remonter jusqu'à la Période Médiévale pour tenter de situer les origines de cet art subtil qui fait appel à l'imagination d'un métier solide.
Une variation consiste à modifier un thème musical pour le présenter sous une autre forme : autre tempo, autre rythme, autres harmonies. La variation est donc la forme musicale concentrée la plus variée qui soit, comme l'indique son appellation, par la juxtaposition de courts tableaux sonores qui captivent l'attention et l'intérêt auditif le plus naturellement soutenue et nous incitons les mélomanes à s'intéresser grandement à ces musiques prégnantes qui conjuguent par leur variété le côté pédagogique de l'écoute et le plus haut intérêt musical.
Sur cet Art particulier très exigeant de la Variation, les musiciens s'y sont illustrés bien avant BACH.
Sans en faire une histoire exhaustive, rappelons que les espagnols furent très productifs dans ce genre musical et s'y sont brillamment illustrés au 16e siècle, comme les vihuelistes et compositeurs Henriquez De Valderrabano et Luiz de Narvaez ( Quarta diferencias sobre Guardame las vacas, 1538). Ainsi que les organistes Antonio de Cabezon, Francisco Correa de Arauxo et Juan Cabanilles dans leur Tientos y Glosas.
Depuis les fameuses « Variations Goldberg » du Cantor de Leipzig, et les « variations Diabelli » du maître de Bonn comme celles d'Amadeus, les compositeurs majeurs comme les moins connus y ont rédigé leurs lettres de noblesse.
Cette forme a commencé par être instrumentale dès la période médiévale et a suivi le développement de la facture instrumentale jusqu'à l'orchestre symphonique.
La forme de la « VARIATION SYMPHONIQUE » ou sur un thème de...(parfois avec un instrument soliste) nommé aussi Métamorphose, au XXe siècle, a eu le privilège de quelques illustres peintres musicaux comme SCHUMANN ( Op. 13, piano ) BRAHMS (1873) - DVORAK (1877) - TCHAIKOVSKY (1876) - FRANCK (1885 ) - BOELLMAN (1892) - D'INDY (1896) - H.PARRY (1897) - ELGAR (1899 ) - A. BAX (1904 ) - M.REGER (Op. 86, 100, 132 : 1905 ) - A. SOMERVELL (1913) - A. BAX (1918) - H. LIBERT( 1925, Orgue) - B.BRITTEN (1937) - Z. KODALY (1939) - P. HINDEMITH (1944) - R. STRAUSS (1945) - BRAGA SANTOS (1952) - W.WALTON (1963) - Peter MENIN (1969) - A. BLISS ( 1972) - R. SIMPSON (1983) - VAUGHAN WILLIAMS ( 11 variations pour orchestre).
N.B. Il sera très utile de consulter « LA SYMPHONIE DES CHEFS », L'OUVRAGE DE RÉFÉRENCE sur 700 chefs-d' orchestres, reste incontestablement le livre de Robert PARIENTÉ.
C'est à son érudition musicale et à son talent d'intervieweur que nous devons cette SYMPHONIE DES CHEFS parue en 2004 aux ÉDITIONS DE LA MARTINIÈRE.
La Préface en « Prélude » de Manuel ROSENTHAL vous assure de l'exceptionnelle qualité de cet ouvrage unique.
La Symphonie des chefs : Entretiens avec les grands maestros
Pour cette première intégrale on s'en référera d'emblée au commentaire remarquable juste et pertinent de LIENHARD Nicolas. Disons que nous ayant procuré ce coffret à un prix raisonnable équivalent à celui de la seconde intégrale (Il faut surveiller le site) son impact à quelque chose de prodigieux, car il réunit cette « quadrature du cercle » dont nous avons quelques fois parlé, le lieu et la date, l'oeuvre et son médium, sans oublier la qualité de l'enregistrement pour en tirer la quinte essence.
Dvorak a toujours été considéré au XXe siècle jusqu'à aujourd'hui comme un musicien « provincial » donc mineur, parce qu'attaché à sa Patrie, ce qui a mauvaise presse dans la foutaise de l'idéologie internationaliste du « citoyen du monde », un être désincarné et sans racine ( Ah, chiche) privé d' avenir et mal du présent.
Or, l'histoire de l'Art qui recouvre et illustre à elle seule Toute l'Histoire, étant donné que « L'Art » dans la pensée d'Auguste RODIN « c'est la plus belle mission de l'homme, puisque c'est l'exercice de la pensée qui cherche à comprendre le monde et à le faire comprendre », implique que de la Senteur du Terroir, de ses racines profondes surgit l'Universel et il en fut de même des Indiens Hopis au Nouveau Mexique, et en faisant un saut quantique à Joseph Guy ROPARTZ et à Charles KOECHLIN, ainsi que de Déodat de SEVERAC ou de Joseph CANTELOUBE chez nous au XXe siècle, remisés aux presques oubliettes, et dont ses « Chants d' Auvergne » atteignent l' émotion de la profondeur des étoiles, alors que l'abstraction d'un style international d'un Stravinsky plafonne dans sa roide et froide austérité intellectuelle.
Cette PREMIERE INTEGRALE discographique par Vaclav NEUMANN (1968-1973)touche à la grandeur sublime et conquérante d'un sommet inégalable qui déclenche des forces titanesque avec un orchestre proche de celui de Beethoven.
Pour exemple le 1er et 4e mouvement de la 8e dans sa marche ascensionnelle d'une d'affirmation conquérante de l'Absolu... le martellement des timbales (feutre dur) soit le marteau de Vulcain ! Des attaques qui claquent comme des coups de fouet ! Au point que la grandeur est une vision spirituelle qui vous transporte dans son enthousiasme, du grec « enthousiasmos », transport divin.
Tant la seconde intégrale de NEUMANN tirait parti d'une prise de son multipistes, donc analytique, au sein d'une large et profonde image acoustique luxuriante dans une réverbération de près d'une seconde faisant perdre un peu le mordant rythmique des attaques dans leur cohésion, alors que la prise de son de 68 à 73 est plus resserrée, moins dispersée mais plus précise, mettant en relief une énergie prodigieuse dans des tempi plus soutenues avec très peu ou pas de réverbération. De toute façon ce que l'on gagne d'un côté est toujours perdu de l'autre et rarement les contraires s'en trouvent conciliés. Cela, parfois arrive. Comme l'a si bien dit LIENHARD Nicolas, « deux versions complémentaires » préférables à toutes autres.
Enfoncé KERTESZ, avouant découvrir les partitions de ces symphonies dans l'avion qui le conduisait au studio d'enregistrement ( !) d'où sa lecture extérieure au premier degré qui peut toujours être enjôleuse en l'absence d'une autre écoute, car de toute façon les effets DVORAK sont toujours surprenants, mais encore faut-il savoir les habiter par une émotion et un sentiment exigeant une absence totale d'ego ! Tout le problème est là ! Et pour tout, d'ailleurs.
Nous trouvons dans l'oeuvre de DVORAK, comme nous l'avons souligné dans nos commentaires, l'accomplissement sublime d'une perfection sur tous les plans. Sans conteste la Philharmonie Tchèque de la grande époque 50-70 est celle qui a incarné totalement le génie de son plus illustre enfant et il est à remarquer que seuls quelques chefs issus de ce terroir et des pays limitrophes ont su insuffler l'esprit véritable de cette musique.
L'inspiration de la musique de DVORAK, comme nous l'avons longuement soutenu dans nos 4 commentaires sur son cycle symphonique exceptionnel, émane des esprits de la nature, d'où sa force, sa subtilité, ces émotions sublimes dans des phrases à nulles autres pareilles dans l'intensité de leur envol qui vous emporte comme une feuille à tous les vents des voyages merveilleux dans des contrées inconnues par une inspiration intarissable, un cousin de SCHUBERT, soit deux âmes qui se tutoyaient au jardin d'Eden dès ici-bas !
Cette déclamation féérique grisante, parfois grave et solennelle, qui émanent de la fraicheur de l'éternel printemps de ce Paradis enchanteur comme le côté sombre et tragique des Contes et légendes d'Europe centrale dans ses 5 poèmes symphoniques sur les textes de Karel ERBEN, créateur de la ballade tchèque.
Les 9 symphonies sont complétées ici par deux autres chefs d'oeuvres : le SCHERZO CAPRICIOSO et les admirables VARIATIONS SYMPHONIQUES op. 78 d'une durée de 22' 57, enregistrées en 1968 et que l'on trouve aussi en dehors de ce coffret chez supraphon.
Dans ces Variations, par des situations juxtaposées contrastées, défilent tour à tour les esprits espiègles de la nature pouvant illustrer un film sur la vie des êtres mythiques d'une forêt enchantée, tant la variété des tableaux s'y prêtent admirablement dans leurs scènes évocatrices !
SUR L'ART DE LA VARIATION OU DE LA METAMORPHOSE
Ce procédé existe dans toutes les disciplines, de la littérature depuis OVIDE en l'an UN, de la peinture à l'architecture comme chez PALADIO (1508-1580).
La variation est un des procédés d'écriture musicale parmi les plus anciens et les plus élémentaires. Varier un motif, un rythme, un timbre, fait partie de l'essence même de l'art musical et se rapproche du processus d'improvisation.
De tous temps, la variation a été un genre musical très prisé des compositeurs. Elle offre en effet des possibilités de renouvellement mélodique ou harmonique quasi illimitées et il faut remonter jusqu'à la Période Médiévale pour tenter de situer les origines de cet art subtil qui fait appel à l'imagination d'un métier solide.
Une variation consiste à modifier un thème musical pour le présenter sous une autre forme : autre tempo, autre rythme, autres harmonies. La variation est donc la forme musicale concentrée la plus variée qui soit, comme l'indique son appellation, par la juxtaposition de courts tableaux sonores qui captivent l'attention et l'intérêt auditif le plus naturellement soutenue et nous incitons les mélomanes à s'intéresser grandement à ces musiques prégnantes qui conjuguent par leur variété le côté pédagogique de l'écoute et le plus haut intérêt musical.
Sur cet Art particulier très exigeant de la Variation, les musiciens s'y sont illustrés bien avant BACH.
Sans en faire une histoire exhaustive, rappelons que les espagnols furent très productifs dans ce genre musical et s'y sont brillamment illustrés au 16e siècle, comme les vihuelistes et compositeurs Henriquez De Valderrabano et Luiz de Narvaez ( Quarta diferencias sobre Guardame las vacas, 1538). Ainsi que les organistes Antonio de Cabezon, Francisco Correa de Arauxo et Juan Cabanilles dans leur Tientos y Glosas.
Depuis les fameuses « Variations Goldberg » du Cantor de Leipzig, et les « variations Diabelli » du maître de Bonn comme celles d'Amadeus, les compositeurs majeurs comme les moins connus y ont rédigé leurs lettres de noblesse.
Cette forme a commencé par être instrumentale dès la période médiévale et a suivi le développement de la facture instrumentale jusqu'à l'orchestre symphonique.
La forme de la « VARIATION SYMPHONIQUE » ou sur un thème de...(parfois avec un instrument soliste) nommé aussi Métamorphose, au XXe siècle, a eu le privilège de quelques illustres peintres musicaux comme SCHUMANN ( Op. 13, piano ) BRAHMS (1873) - DVORAK (1877) - TCHAIKOVSKY (1876) - FRANCK (1885 ) - BOELLMAN (1892) - D'INDY (1896) - H.PARRY (1897) - ELGAR (1899 ) - A. BAX (1904 ) - M.REGER (Op. 86, 100, 132 : 1905 ) - A. SOMERVELL (1913) - A. BAX (1918) - H. LIBERT( 1925, Orgue) - B.BRITTEN (1937) - Z. KODALY (1939) - P. HINDEMITH (1944) - R. STRAUSS (1945) - BRAGA SANTOS (1952) - W.WALTON (1963) - Peter MENIN (1969) - A. BLISS ( 1972) - R. SIMPSON (1983) - VAUGHAN WILLIAMS ( 11 variations pour orchestre).
N.B. Il sera très utile de consulter « LA SYMPHONIE DES CHEFS », L'OUVRAGE DE RÉFÉRENCE sur 700 chefs-d' orchestres, reste incontestablement le livre de Robert PARIENTÉ.
C'est à son érudition musicale et à son talent d'intervieweur que nous devons cette SYMPHONIE DES CHEFS parue en 2004 aux ÉDITIONS DE LA MARTINIÈRE.
La Préface en « Prélude » de Manuel ROSENTHAL vous assure de l'exceptionnelle qualité de cet ouvrage unique.
La Symphonie des chefs : Entretiens avec les grands maestros
Lienhard Nicolas
5つ星のうち5.0
Première intégrale, premier coup de maître..........
2008年10月3日にフランスでレビュー済みAmazonで購入
Première intégrale de Vaclav Neumann, réalisée entre 1971 et 1973 - il venait juste d'entrer en fonction après le départ de Karel Ancerl - alors que le corpus des 9 symphonies d'Antonin Dvorak venait d'être publié et premier coup de maître. Neumann avait dix ans de moins que lors de sa fameuse intégrale numérique des années 80 : les symphonies sont empoignées avec vigueur, parfois tranchantes (8e), toujours avec conviction, clarté, allant, avec des teintes plus sombres (7e), une certaine radicalité (5e, 6e), de la verdeur (dans le bon sens du terme), une implication physique évidente et une communion intellectuelle avec l'esprit rustique (dans le bon sens du terme toujours) et terrien de Dvorak. Le chef et son orchestre font corps, ne font qu'un, et sont visiblement fiers d'offrir aux Tchèques la découverte des premiers opus de leur plus célèbre symphoniste, dans d'excellentes conditions techniques.
Introuvable chez nous, jamais éditée en CD, elle a toujours été supplantée par sa deuxième intégrale, celle-ci en DDD, plus lumineuse, plus léchée, plus poétique ; mais ces deux versions sont complémentaires, elles ne font pas doublon, essayez, vous verrez. Présentation luxueuse, splendide boîtier ultra plat (mais robuste), doré sur tranche, avec des pochettes souples pour les disques, mais livret uniquement en japonais.
Dans un livre de photos de Viktor Kronbauer consacré à Neumann, "Setkani" ( "Rencontre" ), Galerie Apolo, 1991, qui montre combien le chef tchèque avait de l'aura chez lui, Vaclav Neumann déclarait, avec sa modestie habituelle : "L'interprète a pour tâche non seulement de bien jouer la composition, mais aussi de communiquer à l'auditeur tout ce qu'elle contient". Ses Dvorak, tout au long de sa carrière, ne s'égarent jamais : ce sont toujours des Dvorak !
PS : Bonne nouvelle, Supraphon nous le sort pour la première fois courant mars 2012, coffret de 8 CDs avec les ouvertures et les poèmes smphoniques.
Introuvable chez nous, jamais éditée en CD, elle a toujours été supplantée par sa deuxième intégrale, celle-ci en DDD, plus lumineuse, plus léchée, plus poétique ; mais ces deux versions sont complémentaires, elles ne font pas doublon, essayez, vous verrez. Présentation luxueuse, splendide boîtier ultra plat (mais robuste), doré sur tranche, avec des pochettes souples pour les disques, mais livret uniquement en japonais.
Dans un livre de photos de Viktor Kronbauer consacré à Neumann, "Setkani" ( "Rencontre" ), Galerie Apolo, 1991, qui montre combien le chef tchèque avait de l'aura chez lui, Vaclav Neumann déclarait, avec sa modestie habituelle : "L'interprète a pour tâche non seulement de bien jouer la composition, mais aussi de communiquer à l'auditeur tout ce qu'elle contient". Ses Dvorak, tout au long de sa carrière, ne s'égarent jamais : ce sont toujours des Dvorak !
PS : Bonne nouvelle, Supraphon nous le sort pour la première fois courant mars 2012, coffret de 8 CDs avec les ouvertures et les poèmes smphoniques.