ブーレズの代表作である。
音楽に特別造詣が深い訳ではない私にこの曲のすべてを理解できているとは思わない。
しかしこの硬質な鉱石のような響きに感動しないではいられない。
どこまでも澄み切った空間を、くっきりとした輪郭で縁取られた音と音とが交錯し合い、時に衝突し時に解け合う、その響きに耳を傾ける至福はだれにも開かれている。
すばらしい。
Boulez: Le Marteau sans maitre, Derive 1 & 2
仕様 | 価格 | 新品 | 中古品 |
CD, CD, リミックス含む, 2005/3/8
"もう一度試してください。" | CD, インポート |
—
| — | ¥693 |
CD, インポート, 2012/11/27
"もう一度試してください。" | インポート |
—
| — | ¥6,818 |
曲目リスト
1 | Le Marteau sans maître |
2 | Dérive 1 & 2 |
登録情報
- メーカーにより製造中止になりました : いいえ
- 製品サイズ : 12.4 x 14 x 0.99 cm; 79.95 g
- メーカー : Deutsche Grammophon
- EAN : 0028947753278
- 商品モデル番号 : 1993509
- オリジナル盤発売日 : 2005
- SPARSコード : DDD
- レーベル : Deutsche Grammophon
- ASIN : B0006OS5YI
- ディスク枚数 : 1
- Amazon 売れ筋ランキング: - 278,170位ミュージック (ミュージックの売れ筋ランキングを見る)
- カスタマーレビュー:
カスタマーレビュー
星5つ中4.8つ
5つのうち4.8つ
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トップレビュー
上位レビュー、対象国: 日本
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2011年12月16日に日本でレビュー済み
Amazonで購入
2018年4月6日に日本でレビュー済み
Pierre Boulezによる「Le Marteau sans maitre」(主なき槌、The Hammer without a Master)は、シュール・レアリズムの詩人Rene Char(1907~1988)による詩に基づいて作曲され、Contralto、6種の楽器によって演奏される作品である。Charの詩を用いてBoulezはこの他に、「Le Soleil des eaux」と「Le Visage nuptial」も作曲している。「Le Marteau……」は1953年から54年にかけて作曲、出版されたのだが、この時点では6楽章制で、後にBoulezが新しく3つの楽章を加え、楽章の順番を変更して、現在の9楽章の形となったそうである。55年にドイツで行なわれた現代音楽のフェスティヴァルで初演が行なわれたのだが、その後もBoulezは小さな編曲を加えたようだ。
楽器編成も当時としては斬新で、低音楽器がなく、一方アフリカの楽器、日本の琴などの影響を受けたとBoulezは述べている。またContralto歌手には、急激な音程の変化要求するなど、大きな負担を強いるものとなっているようだ。
頭髪を失って、そのうえ微笑んでいる晩年の写真を見ていると信じられないのだが、Boulezはかつて「怒りのBoulez」と呼ばれるほど短気であったそうだ。Messiaenも、Boulezを「あらゆるものに対する反逆者」と呼んだそうだ。そのMessiaenの「トゥーランガリラ交響曲」についてBoulezは、‟吐き気がする”、と酷評し、更には「神の降臨のための3つの小典礼」を“売春宿の音楽”と切り捨てたように、一時期この大先輩に対して反感を抱いていたようだ。一方でProust,]Joyce、Kafkaを好んで読み、Klee、Miro、Baconの絵画を収集する一面を持つなど、不思議な魅力を持つ音楽家であったと言う。
楽器編成も当時としては斬新で、低音楽器がなく、一方アフリカの楽器、日本の琴などの影響を受けたとBoulezは述べている。またContralto歌手には、急激な音程の変化要求するなど、大きな負担を強いるものとなっているようだ。
頭髪を失って、そのうえ微笑んでいる晩年の写真を見ていると信じられないのだが、Boulezはかつて「怒りのBoulez」と呼ばれるほど短気であったそうだ。Messiaenも、Boulezを「あらゆるものに対する反逆者」と呼んだそうだ。そのMessiaenの「トゥーランガリラ交響曲」についてBoulezは、‟吐き気がする”、と酷評し、更には「神の降臨のための3つの小典礼」を“売春宿の音楽”と切り捨てたように、一時期この大先輩に対して反感を抱いていたようだ。一方でProust,]Joyce、Kafkaを好んで読み、Klee、Miro、Baconの絵画を収集する一面を持つなど、不思議な魅力を持つ音楽家であったと言う。
他の国からのトップレビュー
Claudio Giorgini
5つ星のうち5.0
Sehr schön
2021年3月11日にドイツでレビュー済みAmazonで購入
Zugegeben, zeitgenössische Musik ist, leider, nicht Jedermanns Sache. Ich habe sie sehr gerne, und Boulez ist als Komponiest und Dirigent ein Klassiker.
Cliente Amazon
5つ星のうち5.0
Muy buena calidad de grabación
2019年9月27日にスペインでレビュー済みAmazonで購入
Excelente colección de música contemporánea
The man from utopia
5つ星のうち5.0
Excellent
2018年4月26日に英国でレビュー済みAmazonで購入
Excellent
Denis Urval
5つ星のうち5.0
Au revoir, Pierre
2016年1月10日にフランスでレビュー済みAmazonで購入
Malgré des différences obvies, le compositeur français Pierre Boulez, récemment disparu, partageait beaucoup avec Richard Wagner, le compositeur allemand du 19ème siècle. Tous deux ont éprouvé le besoin, non pas seulement de s'exprimer avec des notes, mais de s'expliquer avec des mots en écrivant de nombreux essais. Tous deux ont pratiqué la direction d'orchestre, et réfléchi à ce qu'elle exige. Tous deux enfin ont pensé qu'écrire des œuvres ne suffisait pas, qu'à l'utopie de l'art de l'avenir devait répondre une transformation des conditions de l'écoute et des institutions musicales. D'où Bayreuth ; d'où le Domaine musical, l'Ensemble Inter contemporain, l'Ircam, la Cité de la musique, et récemment la Philharmonie de Paris. Les esthètes croient que la musique est une succession de chefs-d'œuvre descendus du ciel par la seule magie de l'inspiration ; les créateurs, eux, savent que pour marquer l'histoire de la musique, il faut créer des lieux et des occasions, il faut transformer le présent de la vie musicale. L'hostilité persistante rencontrée par Pierre Boulez aurait été moindre si cette transformation, il ne l'avait pas réussie dans une très large mesure.
Le Marteau sans maître est dédié au chef d'orchestre autrichien Hans Rosbaud qui devait le 18 juin 1955 en donner la première exécution publique avec des membres de l'orchestre du Südwestfunk, Baden-Baden, et la chanteuse Sibylla Plate, au terme d'une méticuleuse préparation et de nombreuses répétitions.
On retiendra que Sibylla Plate peut être entendue dans la Walkyrie dirigée en 1953 à Bayreuth par Clemens Krauss, où elle incarne Grimgerde, l'une des sœurs de Brünnhilde (et si vous croyez que je l'ai inventé, vous pouvez aller le vérifier).
L'effectif mobilisé par le compositeur est inhabituel : outre une voix de mezzo, la partition exige six instrumentistes : flûte alto, alto, guitare, xylorimba, vibraphone, et un percussionniste. L'œuvre, d'une durée de trente-cinq minutes, est inspirée par des poèmes de René Char.
Devenu l'emblème de la musique de l'après-guerre dans sa volonté de rupture avec le passé, apprécié par Stravinsky, le Marteau sans maître n'a pas été créé pour rien à proximité de la frontière entre France et Allemagne : l'alliance de la flûte, de l'alto et des cordes pincées rappelle Debussy, et l'effectif comme l'intention poétique dérivent à l'évidence du Pierrot Lunaire du viennois Arnold Schönberg, qui réagissait à sa manière à la musique allemande (la pièce « L'artisanat furieux » est un duo entre voix et flûte, comme « der Kranke Mond », dans le Pierrot).
En même temps, au-delà de l'hybridation réussie, avec ses sonorités qui évoquent les mondes extra-européens, son écriture concentrée, son élégance innée, son mélange de limpidité et de mystère, cette musique déplaçait les lignes, comme avaient pu le faire les tableaux de Paul Klee auxquels Pierre Boulez s'est souvent référé.
Dans le Marteau, mon moment préféré a toujours été la seconde moitié de la dernière pièce où la soliste s'affranchit du texte et chante bouche fermée, où les percussions évoquent un mystérieux rituel oriental et où la flûte devient peu à peu l'élément dominant, avec une dimension incantatoire. Un moment où la musique s'en va.
De cet enregistrement de 2002, couronné d'un Grammy Award, le dernier de l'œuvre qu'ait réalisé pour le disque le compositeur (même disque ici Boulez : Le marteau sans maître - Dérive 1 et 2 , repris dans Pierre Boulez : Oeuvres complètes ), on retient la voix séduisante d'Hilary Summers (dont le répertoire inclut Haendel et Michael Nyman), la très bonne restitution des timbres, et la qualité habituelle des musiciens de l'Ensemble Intercontemporain (superbe Emmanuelle Ophèle à la flûte).
L'un des intérêts de ce disque est de confronter le Boulez des années 50 et celui de sa dernière période créatrice.
Comme les Notations pour orchestre, dont il faudrait rééditer l'enregistrement chez Naïve par l'orchestre national de Lyon dirigé par David Robertson Boulez - Notations / Figures-doubles-prismes / Rituel , la brève pièce Dérive 1 (1984), notée « Très lent, immuable » offre une porte d'entrée assez idéale à la musique de son auteur, par son univers sonore plus « plein », moins éclaté que celui de certaines pièces antérieures. Dérive 2 n'est pas donné ici dans sa version définitive, qui atteint en 2006 la durée de 45 minutes, mais dans celle de 2002, qui est moitié moins longue. Dérive 2, tout en légèreté, est noté « Très rapide » et l'enchaînement des deux pièces peut sonner comme un « Introduction et Allegro » pour notre temps.
Au milieu des hommages qui ont été rendus à Pierre Boulez à l'annonce de son décès (comme ceux des plus grands orchestres du monde, qui ont travaillé avec lui : Cleveland, Chicago, le London Symphony, le New York Philharmonic, le Philharmonique de Vienne, le Philharmonique de Berlin) on a pu discerner, si on était attentif, quelques petites voix discordantes (glané au hasard sur le net : « je n'y connais rien, mais je n'ai pas aimé ») et quelques silences remarquables. Et n'en doutons pas, au-delà des divergences d'appréciation légitimes, la disparition du musicien sera pour certains un vrai soulagement : enfin, il ne sera plus là pour ennuyer le monde avec ses critiques acerbes, ses positions tranchées, ses programmes de concert où figuraient devant des salles combles des musiques qui étaient censées rebuter tout le monde (quelle insulte au bon goût et à l'ordre naturel des choses). Enfin, c'en est fini, donc. Seulement voilà : il reste les œuvres, les disques, les institutions. Il reste les livres, et nos souvenirs. Et quelque chose de plus impalpable qui nous accompagnera désormais. Tout cela fait, malgré la fragilité des choses humaines, vraiment beaucoup.
Au revoir, Pierre. Et à bientôt.
Le Marteau sans maître est dédié au chef d'orchestre autrichien Hans Rosbaud qui devait le 18 juin 1955 en donner la première exécution publique avec des membres de l'orchestre du Südwestfunk, Baden-Baden, et la chanteuse Sibylla Plate, au terme d'une méticuleuse préparation et de nombreuses répétitions.
On retiendra que Sibylla Plate peut être entendue dans la Walkyrie dirigée en 1953 à Bayreuth par Clemens Krauss, où elle incarne Grimgerde, l'une des sœurs de Brünnhilde (et si vous croyez que je l'ai inventé, vous pouvez aller le vérifier).
L'effectif mobilisé par le compositeur est inhabituel : outre une voix de mezzo, la partition exige six instrumentistes : flûte alto, alto, guitare, xylorimba, vibraphone, et un percussionniste. L'œuvre, d'une durée de trente-cinq minutes, est inspirée par des poèmes de René Char.
Devenu l'emblème de la musique de l'après-guerre dans sa volonté de rupture avec le passé, apprécié par Stravinsky, le Marteau sans maître n'a pas été créé pour rien à proximité de la frontière entre France et Allemagne : l'alliance de la flûte, de l'alto et des cordes pincées rappelle Debussy, et l'effectif comme l'intention poétique dérivent à l'évidence du Pierrot Lunaire du viennois Arnold Schönberg, qui réagissait à sa manière à la musique allemande (la pièce « L'artisanat furieux » est un duo entre voix et flûte, comme « der Kranke Mond », dans le Pierrot).
En même temps, au-delà de l'hybridation réussie, avec ses sonorités qui évoquent les mondes extra-européens, son écriture concentrée, son élégance innée, son mélange de limpidité et de mystère, cette musique déplaçait les lignes, comme avaient pu le faire les tableaux de Paul Klee auxquels Pierre Boulez s'est souvent référé.
Dans le Marteau, mon moment préféré a toujours été la seconde moitié de la dernière pièce où la soliste s'affranchit du texte et chante bouche fermée, où les percussions évoquent un mystérieux rituel oriental et où la flûte devient peu à peu l'élément dominant, avec une dimension incantatoire. Un moment où la musique s'en va.
De cet enregistrement de 2002, couronné d'un Grammy Award, le dernier de l'œuvre qu'ait réalisé pour le disque le compositeur (même disque ici Boulez : Le marteau sans maître - Dérive 1 et 2 , repris dans Pierre Boulez : Oeuvres complètes ), on retient la voix séduisante d'Hilary Summers (dont le répertoire inclut Haendel et Michael Nyman), la très bonne restitution des timbres, et la qualité habituelle des musiciens de l'Ensemble Intercontemporain (superbe Emmanuelle Ophèle à la flûte).
L'un des intérêts de ce disque est de confronter le Boulez des années 50 et celui de sa dernière période créatrice.
Comme les Notations pour orchestre, dont il faudrait rééditer l'enregistrement chez Naïve par l'orchestre national de Lyon dirigé par David Robertson Boulez - Notations / Figures-doubles-prismes / Rituel , la brève pièce Dérive 1 (1984), notée « Très lent, immuable » offre une porte d'entrée assez idéale à la musique de son auteur, par son univers sonore plus « plein », moins éclaté que celui de certaines pièces antérieures. Dérive 2 n'est pas donné ici dans sa version définitive, qui atteint en 2006 la durée de 45 minutes, mais dans celle de 2002, qui est moitié moins longue. Dérive 2, tout en légèreté, est noté « Très rapide » et l'enchaînement des deux pièces peut sonner comme un « Introduction et Allegro » pour notre temps.
Au milieu des hommages qui ont été rendus à Pierre Boulez à l'annonce de son décès (comme ceux des plus grands orchestres du monde, qui ont travaillé avec lui : Cleveland, Chicago, le London Symphony, le New York Philharmonic, le Philharmonique de Vienne, le Philharmonique de Berlin) on a pu discerner, si on était attentif, quelques petites voix discordantes (glané au hasard sur le net : « je n'y connais rien, mais je n'ai pas aimé ») et quelques silences remarquables. Et n'en doutons pas, au-delà des divergences d'appréciation légitimes, la disparition du musicien sera pour certains un vrai soulagement : enfin, il ne sera plus là pour ennuyer le monde avec ses critiques acerbes, ses positions tranchées, ses programmes de concert où figuraient devant des salles combles des musiques qui étaient censées rebuter tout le monde (quelle insulte au bon goût et à l'ordre naturel des choses). Enfin, c'en est fini, donc. Seulement voilà : il reste les œuvres, les disques, les institutions. Il reste les livres, et nos souvenirs. Et quelque chose de plus impalpable qui nous accompagnera désormais. Tout cela fait, malgré la fragilité des choses humaines, vraiment beaucoup.
Au revoir, Pierre. Et à bientôt.
amor y rabia
5つ星のうち5.0
Der HAMMER...
2013年12月12日にドイツでレビュー済みAmazonで購入
... ohne Herrn! Mir macht Boulez' Arbeit viel Freude und ich finde auch die EInspielung gut. Kenne aber auch keine andere. Nutze aber auch die Gelegenheit, um die Serie von Neuauflagen (mehr oder weniger) zeitgenössischer und Neuer Musik zu loben. Da wird noch einiges in meinen Schrank wandern.