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ジャーヘッド プレミアム・エディション [DVD]
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フォーマット | 色, ワイドスクリーン, ドルビー |
コントリビュータ | ジェイク・ギレンホール, ジェイミー・フォックス, ウォルター・マーチ, クリス・クーパー, ルーカス・ブラック, サム・メンデス, ピーター・サースガード, ウィリアムス・ブロイルズ・Jr |
言語 | 英語, 日本語 |
稼働時間 | 2 時間 3 分 |
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商品の説明
Amazonより
ジャンルは戦争映画なのだが、従来の作品とは、かなり印象が違う。戦闘シーンがほとんどないこと。そして、主人公たちの戦争への意識も独特。湾岸戦争を背景にした本作は、現代の戦争におけるアメリカ、つまり戦地へ向かう側が、どんな状況になるのかをリアルに見せている。かと言って、小むずかしい内容ではなく、むしろ、ひとりの青年の青春ストーリーのような軽さが充満しているのだ。原作は、実際に湾岸戦争に従軍した兵士の告白本。サム・メンデス監督のシニカルな視点が、うまく機能した一作だ。
野心を持って海兵隊に志願したアンソニーだが、彼を待っていたのは、予想外の訓練や、戦地のサウジアラビアへ行ってもひたすら待機する状況。戦意が高揚しているのに戦えない兵士たちの微妙な心理を、主演のジェイク・ギレンホールを中心に、キャストが個性たっぷりに演じている。戦地での乱痴気パーティなど笑いを誘うシーンと、顔も判別できない死体といった衝撃映像が強烈なコントラスト。戦争という特殊な背景ながら、自分の入った環境が思ったとおりではなかったという設定が、人生のさまざまな側面と重なるのもおもしろい。(斉藤博昭)
登録情報
- アスペクト比 : 2.35:1
- 言語 : 英語, 日本語
- 梱包サイズ : 18.03 x 13.76 x 1.48 cm; 83.16 g
- EAN : 4580120519393
- 監督 : サム・メンデス
- メディア形式 : 色, ワイドスクリーン, ドルビー
- 時間 : 2 時間 3 分
- 発売日 : 2006/7/28
- 出演 : ジェイク・ギレンホール, ジェイミー・フォックス, ピーター・サースガード, ルーカス・ブラック, クリス・クーパー
- 字幕: : 日本語, 英語, 韓国語
- 販売元 : ユニバーサル・ピクチャーズ・ジャパン
- ASIN : B000F6IL14
- ディスク枚数 : 2
- Amazon 売れ筋ランキング: - 125,615位DVD (DVDの売れ筋ランキングを見る)
- - 920位外国の戦争映画
- - 9,852位外国のアクション映画
- カスタマーレビュー:
カスタマーレビュー
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トップレビュー
上位レビュー、対象国: 日本
レビューのフィルタリング中に問題が発生しました。後でもう一度試してください。
開幕からもうその様相で、その後も細かいシーン、兎に角随所にその様な物を感じます。
それら訓練生~戦場の兵士の日常が主たるシーンであり、つまりは
延々と乾いた笑いしか出ないジョークや下品な馬鹿騒ぎを見せられる映画な訳ですが
体力を十分に持て余す屈強な兵士達が、娯楽も何も無い環境で
大切な人にも合う事が出来ず、フラストレーションを溜めていく様子が
とても濃厚に描かれていて、それは単なる不快な描写では無い
リアルな人間のドラマなのだと感じらせられました。
それら下品な会話が続く事で、時折混ぜられるモラルある発言や
真面目な会話のシーンがまた光ります。
兵士達の言動は理解し難い物も多いですが、自分がこの様な環境に放り込まれた時に
果たして同じ感覚で過ごす事が出来るのだろうか?
離れた相手と会話も出来ない中、僅かな手紙だけが楽しみな場所で
疑心暗鬼に陥る事がどれ程のストレスなのだろうか?
散々活躍の場も無く、100日単位で延々待たされた挙句、活躍の機会を失う事は
どれだけ辛い事なのだろうか?
その様な事を考えた時、兵士達の苦しみに共感してしまう。 そんな作品でした。
兵士たちの感性は私とは全く事なるものですが、それでもどこか共感出来てしまう展開に
私はとても楽しめました。お気に入りの1作になりそうです。星5。
戦場なんて絶対に行きたくないですね。
粗暴でも教養が低くとも、兵士と言う職業には感謝しなければならないと思います。
途中から派兵されてやることは訓練や穴掘り、同期にモラルなんてものはない頭おかしいんじゃないかってのもいるけどストレスから自分たちも羽目を外しだして失敗もする
着任してから月単位で過ごしてようやく出撃するけど、死のハイウェイのような場所通ったり着火された油田にいって油の雨受けたり、またよりによって味方のA-10に部隊が撃たれたり。
ようやく明確な任務を受けたと思ったら「なんでだよちくしょう!」って言いたくなるような妨害を受ける
これ見て軍属にはなりたい、とはならない詰め合わせ
銃撃戦なんてものはないから戦争映画にそれだけ求めてる場合は確実につまらない
個人的には好きな映画だった
戦場から帰った後の方が、戦争の脅威を感じた。
人を変えてまで戦争を続ける理由がわからない。色んな火種を作っては合法的な人殺しで儲ける、戦争商法があるのかな?
精神的に追い詰められているんだろうとしか感じられない。
国柄や人種的な事もあるのだろうけど、国の為に戦っている伴侶を待てず、どん底に落とす女性。
やるせないとしか言えない。
私ならどうするのか?って考えたけど、経験がないので思考だけでは語れない、そんな内容だった。
見たいなら全くおススメできない。泥臭い人間ドラマが好きな人には
けっこうささると思う。
戦争映画の裏を観てる感じで面白かったです✨
これを観てジャーヘッド2を観るとガッカリします⤵️
まず2に話繋がって無いし良くある話です(笑)
1は面白かったのにな( ノД`)…って思う作品に2はなってます❗
退屈すぎ
よく映画にしようと思ったね
でも2かいともみました。
良かったからです。
他の国からのトップレビュー
Dabei erinnert der Film in seiner Herangehensweise und seiner Erzählweise an bekannte Filme wie "Full Metal Jacket" und "Heartbreak Ridge", begeistert jedoch durch seine eigene, besondere Note. Die teils derbe Sprache gibt dem Film einen realistischen und rohen Ton.
Der Schauspiel-Cast, angeführt von Jake Gyllenhaal und Peter Sarsgaard, liefert dabei eine beeindruckende Performance ab. Jamie Foxx als Drill-Sergeant ist eine weitere Glanzleistung und unterstreicht, dass sein Oscar für "Ray" kein Zufall war.
Auch wenn der Film zu Beginn den Eindruck erweckt, wenig Neues zum Thema Krieg beizutragen, entfaltet er bei genauerer Betrachtung seine ganze Brillanz. Er stellt das monotone und zermürbende Soldatenleben in der Wüste dar und zeigt die Absurdität und Ressourcenverschwendung im Kontext von Kriegen auf eindrückliche Weise.
Doch was den Film besonders auszeichnet, ist seine Fähigkeit, über die Bilder hinaus zu wirken und zum Nachdenken anzuregen. Er zeigt das Bild eines Krieges, das fern von Medien-Inszenierungen und Propaganda ist. Insgesamt ist "Jarhead" ein guter und anspruchsvoller Film, der die Aufnahme in jede Top-Liste von Militärfilmen verdient hat. Es ist ein starkes Stück Kino, das die Brutalität des Krieges und die menschliche Natur offenbart. Ein Muss für jeden Film- und Kriegsgeschichte-Enthusiasten.
Revoir Jarhead après 1917, c’est aussi se rappeler que c’était là la première collaboration d’un cinéaste encore pas complètement arrivé à maturité et d’un chef opérateur de génie. Qui venait après qu’il avait travaillé avec un autre chef opérateur de génie, Conrad Hall – Road to Perdition fut son dernier film. Il est évident que, pour un homme de théâtre venu au cinéma, avoir des collaborateurs comme ceux-là est capital afin d’échapper à la tentation de la platitude visuelle, sans pour autant travailler avec des techniciens uniquement adeptes de la belle image certes léchée mais au bout du compte un peu insignifiante. On a beaucoup dit à propos de 1917 que c’était autant un film de Roger Deakins qu’un film de Sam Mendes ; cela n’est pas complètement faux, au sens où le film n’aurait de toute évidence pas été aussi formellement abouti sans la présence d’un tel artisan-artiste à la lumière et à la caméra. Mais pourquoi vouloir à tout prix retirer à ce metteur en scène ce que l’on prête si facilement à d’autres, comme si les autres ne bénéficiaient pas d’avoir à leurs côtés des collaborateurs de grand talent ? En tout cas, la collaboration entre Mendes et Deakins, qui produisait déjà quelque chose de particulièrement réussi dans Jarhead, s’est approfondie tant et si bien au fil des films qu’ils peuvent aujourd’hui proposer quelque chose de très virtuose (et de pas si vain, en tout cas selon moi).
Dans sa critique parue dans Positif en janvier 2006, Fabien Baumann dit toutes les raisons pour lesquelles Jarhead a été à la fois si critiqué et pourquoi il est en définitive aussi passionnant : « Tiré du récit autobiographique d’un ancien Marine qui se présente d’emblée, en voix off, comme le fils d’un vétéran du Viêt-Nam, Jarhead renvoie en permanence au conflit précédent et aux films qui l’ont (dé)mythifié. (…) Ecrasé de références, Jarhead tarde ainsi, mais sciemment, à trouver son originalité, tant que le caporal Swofford et ses compagnons d’armes rêvent d’engager un conflit rapproché. » De fait, entre la première séquence dans laquelle Mendes pastiche ouvertement Full Metal Jacket, la formation des Marines telle que vue dans une flopée d’autres films, et la référence à Apocalypse Now via une projection pendant laquelle tous les soldats braient la chevauchée des Walkyries (entre autres choses), on est servi. Une fois sur place, ce n’est pas l’expérience du combat qui prend la relève, et le côté « Désert des Tartares » du récit, que tout le monde a bien noté, est finalement un versant devenu lui aussi relativement traditionnel. Il faut donc attendre le troisième acte, celui dans lequel les soldats, toujours pas plongé dans l’action guerrière mais pour la première fois mis en contact de l’autre et de la mort, pour que le film s’épanouisse. D’ailleurs aussi visuellement, avec ses visions frôlant parfois le fantasmagorique, entre le blanc du sable, le noir du pétrole et des corps calcinés, et le feu. Alors, oui, peut-être à ce stade est-ce Roger Deakins qui a contribué à donner ce supplément d’âme à un film qui jusqu’alors n’en avait guère, mais en revoyant le film je me suis rendu compte que je n’avais rien oublié de cette demi-heure vue une quinzaine d’années avant, que toutes ces images étaient restées fermement imprimées. Quant à la fin, elle me semble idéale pour mettre en perspective le tout, avec une voix off totalement adéquate et une bande-son à l’avenant – les incurables romantiques comme moi, ayant en outre une prédilection particulière pour les ballades de Tom Waits, apprécieront que Mendes ait choisi une de ses plus belles, Soldier’s Things.
Anthony Swofford, qui éclairait là sa propre histoire, a réussi dans son livre à raconter à sa façon la très drôle de guerre que fut la guerre du Golfe – ou en tout cas, « sa » guerre du Golfe. Sam Mendes a pour sa part réussi à très fidèlement restituer cette vision d’une guerre que l’on a « volé » à ceux qui l’ont faite, tout en faisant d’eux tout de même des soldats partis guerroyer sur une terre étrangère, auxquels on a inculqué les mêmes réflexes qu’à ceux qui les ont précédés (et suivis). Il a également parfaitement choisi les acteurs pour incarner ces personnages, de Peter Sarsgaard à Jamie Foxx, en passant évidemment par Jake Gyllenhaal, à l’époque où il commençait à franchement s’étoffer comme acteur.
EDITION BLU-RAY FRANCAISE UNIVERSAL (2008)
VF et VO, avec des sous-titres français ou anglais. Qualité d’image bonne dans l’ensemble, avec une bonne définition pour les scènes dans le désert et les scènes de nuit. Pas mal de bonus, ce qui est appréciable même s’ils sont de qualité variable.