ハリー・ディーン・スタントン演じる主人公・トラヴィスは、
飛行機に搭乗することを怖がります。或いは、電車の果ての
見えないレール、飛行機が飛んでいても地上に貼り付いている
影、ネオン・サインの途切れることなく地上を踏みしめる脚に
釘付けになります。
トラヴィスは、関係が破綻して別れた妻・ジェーンと、初めは
『食料品店に行くだけでも冒険旅行みたいだった』と語るような
非日常の世界を経験します。しかし、彼女に対する愛が強すぎる
ことから次第に関係が破綻し、取り返しの付かない破滅的な事態
にまで進行します。認識に落とし込むのはまだ先になるのですが、
彼はこの時、愛というものがこの世界において実現不能だと
悟ったと思われます。だからこそ途切れることが怖いのです。
飛んでいった先に、理想郷などありはしないことを知って
しまったから。
丁度、高速道路の上で、狂人が安全地帯は抹殺された、安楽の
地だと信じた所には安楽でないものが待っている、と云ったのと
同じ認識をトラヴィスも共有しているのです。だからこそ彼は
狂人にシンパシーを感じたのです。
パリ、テキサス デジタルニューマスター版 [DVD]
フォーマット | 色, ドルビー, ワイドスクリーン |
コントリビュータ | ヴィム・ヴェンダース, ハリー・ディーン・スタントン |
言語 | 英語 |
稼働時間 | 2 時間 26 分 |
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商品の説明
Amazonより
アイデンティティーと居場所を見失った男が、徐々に失ったものを取り戻していくロードムービー。記憶を失った主人公トラビス。彼は、自分がこの世に生を宿した場所、テキサス砂漠の「パリ」を探す放浪の旅に出る。それは4年前に別れた息子と出会い、妻=母親を捜す旅の始まりでもあった。
未来を生きるために現実をみつめ、過去をふり返る人間の姿が美しく描かれている。脚本は、映画・演劇界のスーパーヒーロー、サム・シェパード。監督はロードムービーで高い評価を得ているヴィム・ヴェンダース。静かな映像のなかに時折流れる、スライドギターの音色が効果的。ストーリー、音楽、映像が見事にマッチし、珠玉の作品となった。84年カンヌ国際映画祭パルムドール、国際批評家連盟賞、全キリスト教会審査員賞受賞。84年、フランス・西ドイツ合作。(齋藤リエ)
登録情報
- アスペクト比 : 1.78:1
- メーカーにより製造中止になりました : いいえ
- 言語 : 英語
- 梱包サイズ : 19 x 13.8 x 1.4 cm; 100 g
- EAN : 4933364691286
- 監督 : ヴィム・ヴェンダース
- メディア形式 : 色, ドルビー, ワイドスクリーン
- 時間 : 2 時間 26 分
- 発売日 : 2006/8/25
- 出演 : ハリー・ディーン・スタントン
- 字幕: : 日本語
- 言語 : 英語 (Dolby Digital 5.1)
- 販売元 : 東北新社
- ASIN : B000G1R3RQ
- ディスク枚数 : 1
- Amazon 売れ筋ランキング: - 37,382位DVD (DVDの売れ筋ランキングを見る)
- - 3,439位外国のドラマ映画
- カスタマーレビュー:
-
トップレビュー
上位レビュー、対象国: 日本
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2020年12月22日に日本でレビュー済み
Amazonで購入
2023年4月18日に日本でレビュー済み
Amazonで購入
それなりの歳なので、この映画はVHSで観ていましたが、ブルーレイだと細部までが鮮明でリアルです。名画だと再実感できます。ブルーレイで、もう一度観ることをおすすめします。
2019年10月20日に日本でレビュー済み
Amazonで購入
ラッキーをみてハリーディーンスタントンの作品をもっと見たいと思い購入。素晴らしかったです。男女の関係がこんなことで崩れる脆さを、若い時の自分と当てはめて実感。そのことが主人公の元奥さんに告白するシーンでよくわかります。
2018年8月12日に日本でレビュー済み
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近所のレンタル屋で借りようと思ったのですが、ブルーレイかVHSしかない状態。これってやっぱり権利関係の問題なのかもしれませんね。それにしても中古DVDなら安いしまだまだネットで購入可能。1000円程度で売られているものなら買ったって損はないと思います。私の場合、この作品は今まで見た映画の中で、ベスト50には間違いなく入る映画ですね。
2018年1月15日に日本でレビュー済み
Amazonで購入
男の、自分がかつて苦しめてしまった女に対する贖罪の物語として、普遍性を持った作品だと思います。ライ・クーダーのブルースはこんな風にきくと良いのですね。しみじみと感じ入りました。
2020年6月28日に日本でレビュー済み
Amazonで購入
大学入りたての頃にこのフィルムを初めて観ていたらもしかしたらベストテン入りしていたかもしれないが、オッサンになった今、現在の初見ではくだらない男女の痴話話ともいえる。但し映像美はさすがヴェンダース。18の頃「都会のアリス」で衝撃を受けて以来やはり最後まで惹きこませる力量は確かに感じた。冗長なのは間違いないが深夜ダラダラ眺めるには丁度良い作品。ナスターシャもポイントだし。やはり美人は良いね。
2017年9月6日に日本でレビュー済み
Amazonで購入
Blu-rayであることと、デジタルリマスターされたことで画質は格段に向上しています。
私は劇場で見ておりません。初めて見たのはcinefil版DVDです。
画面サイズは4:3サイズでした。
で、こちらのリマスター版は16:9です(画面いっぱいになってます)。つまりcinefil版より上下が少しづつカットされております。劇場公開時はどうしていたのでしょう?
まあ、問題はないとおもいますが、違いをお知らせしておきます。
Disc2 がボーナストラックで、価値あり。
私は劇場で見ておりません。初めて見たのはcinefil版DVDです。
画面サイズは4:3サイズでした。
で、こちらのリマスター版は16:9です(画面いっぱいになってます)。つまりcinefil版より上下が少しづつカットされております。劇場公開時はどうしていたのでしょう?
まあ、問題はないとおもいますが、違いをお知らせしておきます。
Disc2 がボーナストラックで、価値あり。
2017年1月20日に日本でレビュー済み
Amazonで購入
今までに観た映画の中で1番好きな映画であり、自分が映画を好きになるきっかけとなった映画です。
劇中の多くの印象的なシーンに、鑑賞する度に心を突き動かされるような気持ちになります。
劇中の多くの印象的なシーンに、鑑賞する度に心を突き動かされるような気持ちになります。
他の国からのトップレビュー

Samuel E. Wagar
5つ星のうち5.0
Astonishing character study
2019年12月27日にカナダでレビュー済みAmazonで購入
Nothing happened for so long as the enormously empty central character woke himself up, then went on a road trip to find the woman whom he had hurt to make amends. There is a powerful monologue where he tells his story to her. It is beautifully shot - sunbaked saturated colours. I cannot describe how powerful and beautiful this film is. I was deeply moved.

Rainman
5つ星のうち5.0
Classic and very moving road movie.
2020年7月5日に英国でレビュー済みAmazonで購入
I was pretty obsessed with this film when it came out, and have watched it many times since. It’s a classic road movie, beautifully directed by the German Wim Wenders, and won many awards at independent festivals including best film at Cannes. A man called Travis (Harry Dean Stanton) emerges from the Texas desert after disappearing for four years and is reunited with his brother and wife who’ve been looking after Travis’s seven year old son Hunter in L.A. After some awkward bonding, Travis and Hunter set out on the road to find the estranged mother and wife (Nastassja Kinski) who now works in a Houston peep show booth. The booth has a one way screen so that the customer can’t be seen, and on his second visit Travis tells the story of their break-up through the connecting phone with a ten minute monologue of poetic beauty written by screenwriter, playwright, actor, and all round icon Sam Shepard, that is so moving you may want a very stiff drink afterwards. Kinski is also very moving in this scene; though she is basically just listening to a story she has to react to the words, and you see realization followed by pain and then tears. It is quite brilliant. Travis persuades his wife to be reunited with her son, but will he be able to join them? It is all very moving and also astonishing that Harry Dean Stanton, who had been well known for decades as a support actor, never won a single award for his once in a lifetime performance, probably because he didn’t have leading man looks and was a bit rough and raggedy. But those of us who care about such things, know that this is one of the greatest understated screen performances of modern times. Harry Dean Stanton died in 2017 aged 91 and most of the world didn’t even know who he was.

Dave Roden
5つ星のうち5.0
One of the really great movies.
2018年8月8日にオーストラリアでレビュー済みAmazonで購入
I'd only ever seen this marvellous movie on old VHS tape. This BluRay transfer is splendid quality, and full-screen. The accompanying documentary about the genesis of the movie is fascinating.

LD
5つ星のうち5.0
"Je connaissais ces gens. Ils s'aimaient..."
2010年12月27日にフランスでレビュー済みAmazonで購入
Sur le film, tout ayant été dit ou presque, je vous engage à vous diriger vers
la page du dvd
où se trouvent déjà une présentation et un synopsis plus fouillés, et de nombreux commentaires. Ce film vu à sa sortie et revu plusieurs fois dans les années qui ont suivi, je dois dire qu'il ne m'émeut plus autant aujourd'hui. J'en vois bien quelques défauts. Mais jusqu'à quel point cette impression ne se nourrit-elle pas aussi des déceptions qu'ont été la plupart des films suivants de Wim Wenders, je n'en sais trop rien.
Reste que ce film est bel et bien une espèce de rêve du cinéma d'auteur européen, quand celui-ci va se mettre au contact de l'Amérique, de son espace et de ses mythes (y compris les plus cabossés). Rappelons que Wim Wenders, une des figures de proue du "nouveau cinéma allemand" dans les années 70, tournait autour de l'Amérique depuis déjà un bout de temps, que ce soit dans ses films allemands (ex. L'Etat des choses ) ou dans une production Coppola, tournée en anglais ( Hammett ). Dans les entretiens avec Michel Ciment de Passeport pour Hollywood , Wenders explique: "Après avoir vécu six ans aux Etats-Unis, avoir tourné plusieurs films qui ont parlé de ce pays, je n'avais pas encore fait de film qui se pose vraiment la question: qu'est-ce que c'est pour moi l'Amérique? Je n'avais pas fait un seul film, même une seule scène qui parlait de ça. C'étaient des films autour de cette obsession, de cette passion, mais aucun n'avait vraiment mis le doigt dessus."
Afin de mettre le doigt dessus, Wenders demande à l'auteur (essentiellement dramaturge et scénariste) et acteur Sam Shepard de l'accompagner dans l'écriture d'un script qui serait proche de ses propres histoires (cf. Motel chronicles ). Quintessentiellement américain, l'oeuvre de Shepard l'est bel et bien, même si lui aussi sait regarder ailleurs, en particulier vers l'Europe. C'est autour du personnage de Travis, homme perdu dont le passé reste en grande partie mystérieux et dont on ne sait pourquoi il a quitté femme et enfant et ce qu'il a fait pendant quatre ans, d'autant qu'il ne dit mot pendant la première partie du film, que s'accordent Wenders et Shepard. Pensant avoir Shepard sous la main pendant le tournage, même après qu'il a refusé le choix évident de jouer Travis lui-même, Wenders doit composer avec les reports de tournage et se retrouve avec un scénario à moitié terminé qu'il finit par terminer lui-même, avec l'aide de l'acteur L.M. Kit Carson (le père de Hunter Carson, qui joue Hunter, le fils de Travis), puis de Shepard, qui écrit les longs dialogues de la fin du film et les dicte à Wenders par téléphone avant de tourner!
On le constate: le film américain de Wenders n'aurait sans doute pas pu être réalisé de cette façon dans le cadre d'une production hollywoodienne. Saluons donc Anatole Dauman, un de nos grands producteurs, hélas disparu, de lui avoir donné la possibilité d'aller tourner ce qui reste sans doute son meilleur film aux Etats-Unis, avec des acteurs merveilleux - Harry Dean Stanton , Nastassia Kinski au premier chef, mais aussi Dean Stockwell, voire Aurore Clément et son accent anglais bien... français. Comme son maître Michelangelo Antonioni, en particulier avec Profession : reporter , Wenders a tourné une de ses oeuvres maîtresses dans un autre pays et une autre langue que les siens. C'est peu dire qu'il n'a jamais vraiment retrouvé cet équilibre précaire - entre cinéma européen et cinéma américain; entre les genres, les mythes et les codes de représentation du cinéma et un certain naturel; entre la réflexion sur la fameuse "incommunicabilité" et la volonté de ne pas étouffer l'émotion par des explications trop lourdes ou assénées; dans la composition des plans, très élaborée mais pas démesurément léchée. Road-movie existentiel, "Paris, Texas" est comme d'autres films de Wenders fasciné par la quête des origines et la volonté de revenir aux sources et d'effacer la perte, mais ici tout est limpide et a la force de l'évidence. Toutefois, je dois avouer que je ne suis pas aussi sévère que certains pour les films qu'il a tournés aux Etats-Unis il y a quelques années: Don't Come Knocking / Land Of Plenty . Je leur trouve un certain charme, et les retrouvailles avec Sam Shepard dans Don't Come Knocking, sans être absolument probantes, explorent un peu autre chose et ont finalement assez de gueule.
En tout cas, qu'on connaisse ce film ou pas, il faut savoir que le blu-ray représente de loin la meilleure façon de le voir autrement que sur un grand écran. Le master HD, supervisé par Wenders, est de toute beauté. La photographie du chef opérateur Robby Müller, avec ses couleurs vives et ses contre-jours, est parfaitement restituée, à une ou deux anicroches près. Les rouges, les verts, les jaunes, aucune des couleurs ne bave, et l'image est d'une grande stabilité. VF, VF sous-titrée pour les malentendants et VOSTF (avec sous-titres imposés). La guitare de Ry Cooder y sonne par ailleurs mieux que jamais (en tout cas sur la piste en VO, la seule que j'ai écoutée). Au titre des suppléments:
- entretien avec Wim Wenders (26'), dans lequel il raconte la genèse du film (dont certains des éléments dont j'ai parlé plus haut): il s'agit là me semble-t-il de l'entretien qui se trouvait déjà dans le dvd
- scènes coupées (23'), avec ou sans le commentaire du réalisateur, certaines étant d'un intérêt réel - cf. un très beau gros plan de N. Kinski de profil
- beau petit livret, comprenant des extraits d'entretiens avec Wenders, Shepard et les acteurs principaux
Très belle édition, qui justifie que les amoureux de ce film ouvrent les cordons de la bourse pour le racheter, et que les autres se portent sur elle s'ils veulent l'acquérir (et sont détenteurs d'un lecteur blu-ray bien sûr).
Reste que ce film est bel et bien une espèce de rêve du cinéma d'auteur européen, quand celui-ci va se mettre au contact de l'Amérique, de son espace et de ses mythes (y compris les plus cabossés). Rappelons que Wim Wenders, une des figures de proue du "nouveau cinéma allemand" dans les années 70, tournait autour de l'Amérique depuis déjà un bout de temps, que ce soit dans ses films allemands (ex. L'Etat des choses ) ou dans une production Coppola, tournée en anglais ( Hammett ). Dans les entretiens avec Michel Ciment de Passeport pour Hollywood , Wenders explique: "Après avoir vécu six ans aux Etats-Unis, avoir tourné plusieurs films qui ont parlé de ce pays, je n'avais pas encore fait de film qui se pose vraiment la question: qu'est-ce que c'est pour moi l'Amérique? Je n'avais pas fait un seul film, même une seule scène qui parlait de ça. C'étaient des films autour de cette obsession, de cette passion, mais aucun n'avait vraiment mis le doigt dessus."
Afin de mettre le doigt dessus, Wenders demande à l'auteur (essentiellement dramaturge et scénariste) et acteur Sam Shepard de l'accompagner dans l'écriture d'un script qui serait proche de ses propres histoires (cf. Motel chronicles ). Quintessentiellement américain, l'oeuvre de Shepard l'est bel et bien, même si lui aussi sait regarder ailleurs, en particulier vers l'Europe. C'est autour du personnage de Travis, homme perdu dont le passé reste en grande partie mystérieux et dont on ne sait pourquoi il a quitté femme et enfant et ce qu'il a fait pendant quatre ans, d'autant qu'il ne dit mot pendant la première partie du film, que s'accordent Wenders et Shepard. Pensant avoir Shepard sous la main pendant le tournage, même après qu'il a refusé le choix évident de jouer Travis lui-même, Wenders doit composer avec les reports de tournage et se retrouve avec un scénario à moitié terminé qu'il finit par terminer lui-même, avec l'aide de l'acteur L.M. Kit Carson (le père de Hunter Carson, qui joue Hunter, le fils de Travis), puis de Shepard, qui écrit les longs dialogues de la fin du film et les dicte à Wenders par téléphone avant de tourner!
On le constate: le film américain de Wenders n'aurait sans doute pas pu être réalisé de cette façon dans le cadre d'une production hollywoodienne. Saluons donc Anatole Dauman, un de nos grands producteurs, hélas disparu, de lui avoir donné la possibilité d'aller tourner ce qui reste sans doute son meilleur film aux Etats-Unis, avec des acteurs merveilleux - Harry Dean Stanton , Nastassia Kinski au premier chef, mais aussi Dean Stockwell, voire Aurore Clément et son accent anglais bien... français. Comme son maître Michelangelo Antonioni, en particulier avec Profession : reporter , Wenders a tourné une de ses oeuvres maîtresses dans un autre pays et une autre langue que les siens. C'est peu dire qu'il n'a jamais vraiment retrouvé cet équilibre précaire - entre cinéma européen et cinéma américain; entre les genres, les mythes et les codes de représentation du cinéma et un certain naturel; entre la réflexion sur la fameuse "incommunicabilité" et la volonté de ne pas étouffer l'émotion par des explications trop lourdes ou assénées; dans la composition des plans, très élaborée mais pas démesurément léchée. Road-movie existentiel, "Paris, Texas" est comme d'autres films de Wenders fasciné par la quête des origines et la volonté de revenir aux sources et d'effacer la perte, mais ici tout est limpide et a la force de l'évidence. Toutefois, je dois avouer que je ne suis pas aussi sévère que certains pour les films qu'il a tournés aux Etats-Unis il y a quelques années: Don't Come Knocking / Land Of Plenty . Je leur trouve un certain charme, et les retrouvailles avec Sam Shepard dans Don't Come Knocking, sans être absolument probantes, explorent un peu autre chose et ont finalement assez de gueule.
En tout cas, qu'on connaisse ce film ou pas, il faut savoir que le blu-ray représente de loin la meilleure façon de le voir autrement que sur un grand écran. Le master HD, supervisé par Wenders, est de toute beauté. La photographie du chef opérateur Robby Müller, avec ses couleurs vives et ses contre-jours, est parfaitement restituée, à une ou deux anicroches près. Les rouges, les verts, les jaunes, aucune des couleurs ne bave, et l'image est d'une grande stabilité. VF, VF sous-titrée pour les malentendants et VOSTF (avec sous-titres imposés). La guitare de Ry Cooder y sonne par ailleurs mieux que jamais (en tout cas sur la piste en VO, la seule que j'ai écoutée). Au titre des suppléments:
- entretien avec Wim Wenders (26'), dans lequel il raconte la genèse du film (dont certains des éléments dont j'ai parlé plus haut): il s'agit là me semble-t-il de l'entretien qui se trouvait déjà dans le dvd
- scènes coupées (23'), avec ou sans le commentaire du réalisateur, certaines étant d'un intérêt réel - cf. un très beau gros plan de N. Kinski de profil
- beau petit livret, comprenant des extraits d'entretiens avec Wenders, Shepard et les acteurs principaux
Très belle édition, qui justifie que les amoureux de ce film ouvrent les cordons de la bourse pour le racheter, et que les autres se portent sur elle s'ils veulent l'acquérir (et sont détenteurs d'un lecteur blu-ray bien sûr).