Für Vinyl-Käufer: CD/MP3-Version und Vinyl-Version sind zwei unterschiedliche Alben! Einmal "The Dreamers", welches keine Vinyl-Version besitzt, und einmal "The Gentle Side", welche es ausschließlich als Vinyl gibt. "The Gentle Side" ist ein Mashup aus verschiedenen Songs aus allen Alben der gleichnamigen Band-Konstellation "The Dreamers". Dadurch ergibt sich auch eine andere Playlist: Side A 1. Uluwati 2. Po'o'uli 3. Oriel 4. Hashul 5. Forbidden Tears
Side B 1. Zavebe 2. Akialoa 3. Mysterious Starling 4. Nekashim 5. Kakawahie
Warum nun 2 in 1? Weil der mitgelieferte AuioRip das Album "The Dreamers" enthält und nicht "The Gentle Side". Sprich man bekommt "The Gentle Side" als Vinyl und "The Dreamers" als MP3 oben drauf.
Ca faisait longtemps que ça lui pendait au nez, tôt ou tard le trublion de la Grosse Pomme devait s'assagir. Il était dit, aussi, qu'un projet en serait le reflet le plus criant, ce projet, c'est The Dreamers dont la première des (pour le moment) quatre galettes apparut en 2008.
Ceci dit, on comprit vite qu'assagissement ne rimerait ni avec reniement, ni avec changement complet de ton ou de "grille mélodique". Clairement, les Dreamers ont leurs racines quelque part vers Bar Kokhba dont ils conservent la langoureuse luminosité, et dans le voisinage du pourtant énervé Electric Masada dont ils empruntent une bonne part du line-up également (il n'y manque en fait qu'Ikue Mori et un Zorn plus instrumentalement présent que sur le seul Toys de ce Dreamers). Donc le propos n'est pas éloigné du jazz de chambre modernisé de Bar Kokhba presque défait, ici, de sa judaïté. Débarrassé de la plupart de ses aspérités et de ses tentations classisantes aussi. On en trouve en fait la source dès Naked City, sur l'excellent Sunset Surfer du très recommandé Radio (1992) par exemple. Droit au but donc, un but de douceur et d'harmonie ceci dit. Où la guitare chaude de Marc Ribot ne part que très rarement dans les soli débridés dont on sait le six-cordiste habitué, où le claviers de Jamie Saft viennent doucement caresser l'oreille de leurs nappes et figures harmoniques, où le vibraphone rêveur de Kenny Wollesen vient habiter les interstices de ses douces résonnances, où les percussion chaudes du brésilien Cyro Baptista viennent complémenter et complimenter les grooves et patterns tout en délicatesse du divin chauve et irremplaçable batteur Joey Baron, et où, enfin, Trevor Dunn, bassiste de son état, fait exactement ce qu'il faut quand il faut avec la discrétion et la dextérité qui sied à la nature du projet. Il faut dire qu'entre jazz finalement très classique (A Ride on Cottonfair, qui pourrait être du Dave Brubeck), lounge-klezmer sauce exotica bien troussé (l'irrésistible et inaugural Mow Mow, l'également très réussi Nekashim), rêveries plus mystiques d'admirable facture (Anulikwutsayl, Mystic Circles), c'est un John Zorn avant tout concerné par l'ambiance et la mélodie, particulièrement pointilleux et attentifs d'icelles donc, qui dirige son petit monde sur des pièces dûment sélectionnées pour l'occasion. Ce qui n'empêche pas quelques bienvenues sorties de routes, quelques jolis dérapages, évidemment discret mais épice indispensable à l'élaboration de la recette.
Le résultat est du pur Zorn... en mode easy. A se demander si ce Dreamers premier (les trois autres étant, par ailleurs, également chaudement recommandés, en particulier un O'o en état de grâce exotique), ne serait pas le sésame idéal à qui veut entrer en Zornie sans prendre trop de risques...
Cyro Baptista - percussion Joey Baron - batterie Trevor Dunn - basse Marc Ribot - guitare Jamie Saft - claviers Kenny Wollesen - vibraphone John Zorn - saxophone alto (Toys)
Es un jazz melódico y suave, con una tonalidad media estable y pocas sorpresas en relación a otros trabajos de los grupos de Zorn. Los músicos son impecables, pero el rango musical es un poco limitado.