Hervorragender Indie-Pop mit Punk-Anleihen einer All-Female Gruppe aus Los Angeles. Die Songs sind sehr melodiös, kurz und einprägsam. Abgerundet wird das Ganze durch eine saubere Produktion, die einen in Versuchung führt, richtig schön aufzutreten. Macht richtig Laune und ist 100% partykompatibel.
Je suis un mordu de musique et ai écouté plus de 100 CDs en 2010, au rayon des musiques pop, rock, folk, country, soul, variété française, etc. Les préférences sont toujours subjectives car on développe des goûts individuels, et vu qu'il sort énormément de disques par an, on cible nos choix d'achats, et d'écoute (on n'a pas assez de toute une vie pour tout écouter de toute façon!). Toujours est-il que Release Me de The Like est mon disque préféré de l'année 2010. Je ne connaissais pas The Like avant d'acheter Release Me, qui est leur deuxième effort. Le premier était sorti il y a plus de cinq ans, dans un style très différent (plutôt rock FM, en tout cas en quête d'identité). Au départ le groupe était un trio formé à Los Angeles par Z Berg (prononcez "Zi" Berg), qui écrit, compose et chante (la blonde qui porte la lettre K sur la pochette), Tennessee Thomas (la lettre I sur la pochette) à la batterie (elle a de qui tenir, fille du batteur Pete Thomas des Attractions d'Elvis Costello) et Charlotte Froom (fille de Mitchell Froom) qui a quitté le groupe après le premier album. Z et Tennessee ont alors recruté Annie Monroe (lettre L) au synthé et Laena Geronimo (E) à la basse (elle joue aussi du violon et a eu une formation classique, ce qui la rend précieuse pour peaufiner les arrangements du groupe). Car ce groupe n'est pas une bande de potiches incapables de jouer de leur instrument, elles assurent sur scène, et sont rock. Mais être rock n'est pas tout: non contentes de s'être trouvé une image sexy et sixties (Z Berg adoptant la coiffure de Twiggy, célèbre mannequin des années 60), de sonner enfin comme elles veulent sonner (et d'avoir été produites par Mark Ronson - producteur d'Amy Winehouse entre autres - pour ce deuxième album), elles savent écrire des chansons concises et entrainantes, aux mélodies sucrées, sur des rythmes énergiques et revigorants, bien à la manière des meilleurs groupes basiques des années 60, et dores-et-déjà au niveau des premiers Kinks, ce qui n'est pas peu dire!
Le son et les airs de cet album de treize chansons (dont une cachée en fin de piste) vont vous obséder, pour peu que vous aimiez ce genre de musique (si les premiers Kinks et les premiers Stones vous bottent...). La voix de Z Berg ne vous lachera plus. Et vous rejoindrez la horde grandissante des fans de ce quatuor dont, curieusement, personne n'a encore proposé de commentaire sur ce disque sur amazon.fr! Est-ce que le monde passe à côté d'un phénomène? A vous de juger...
The Like have gone from sulky indie waifs to kohl-eyed pop vamps within the space of two albums and suspicious minds may detect the hand of shiny-suited svengali Mark Ronson, who produced three quarters of the LP. But before cynics complain that he's just 'done a Winehouse' on them, The Like are no puppets: singer/guitarist Elizabeth Berg wrote all the songs (apart from the Motown cover 'Why When Love Has Gone') and there's ample proof on Youtube that they can cut it live. 'Release Me' too is more than mere pastiche; it's a loving homage to all the great 60s girl groups but also nods to others such as Blondie, The Go-Go's and Kirsty MacColl who have drawn on the same inspirations, and blows current competitors like The School and Lucky Soul out of the water. Berg's songs are wordier than their 60s prototypes (anyone in the Brill Building would have been fired for using the word 'extraneous' !) but the music is pure pop perfection, catchy, short & sweet and with a garage rock edge on a couple of numbers. Sure, it doesn't hurt that The Like are pretty girls in Op-Art minidresses but 'Release Me' is strong enough to be a mainstream hit on its own merits, without playing up the image or the Ronson connection.